Sophrologie pour enseignants

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Présentation de la Sophrologie

 

La sophrologie à l’école ou, apprendre à apprendre :

Comment faire en sorte que l’élève apprenne à apprendre ?

Les difficultés d’apprentissage reposent sur des problèmes d’attention, de concentration, d’émotion, de mémoire, de vigilance, donnons la possibilité à l’élève de maîtriser ces paramètres, en pratiquant les exercices de Sophrologie. Si un enfant veut "engrammer" de façon définitive le contenu d’un cours qu’il devra restituer plus tard, il doit apprendre à être un avec toutes ses sensations. L’élève qui apprend ainsi peut s’approprier le vécu de son apprentissage, le rendre signifiant, le mémoriser à long terme afin d’augmenter ses connaissances et d’accroître sa réussite scolaire. Ce vécu devient donc l’objet de connaissance et l’élève sujet de sa propre expérience.

 

C’est le professeur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre à Barcelone qui a mis au point la Sophrologie à partir de 1960.

 

Etymologie :

Sos : sain, équilibré, harmonieux

Phren : esprit, conscience

Logos : discours, étude.

La Sophrologie est l’étude de la conscience en harmonie.

L’Ecole française a précisé que la Sophrologie apprend à chacun à se prendre en charge totalement, tant sur le plan mental qu’au niveau du corps. Elle apprend à vivre en harmonie avec soi-même et son environnement.

 

Ce terme de "conscience " est très important. Tout au long des séances vous prendrez conscience de vos sensations, de votre corps, de vos émotions. Ainsi l’entraînement favorisera une meilleure connaissance de vous-même et de votre environnement.

 

Définition du schéma corporel :

A travers le vécu des sensations, le schéma corporel s’élabore progressivement, avec un bon schéma corporel, l’apprentissage est plus rapide. Par ailleurs, la maîtrise du corps mène à celle de l’esprit donc, de notre être dans globalité physique, affective et psychique.

 

Le schéma corporel a été longtemps confondu avec l’image du corps. Cependant ces deux notions sont à distinguer.

En reprenant J.P.Hubert, le schéma corporel peut-être défini comme la représentation que chacun se fait de son corps, sa forme, son volume, la position relative de ses différents, la place qu’il occupe dans l’espace.

Cette représentation est fondée sur des données sensorielles proprioceptives (informations provenant des muscles, tendons et articulations), intéroceptives (informations provenant des viscères) et extéroceptives (informations provenant du monde extérieur).

 

Un schéma corporel bien structuré permet d’avoir une représentation unifiée du corps, d’avoir conscience de ses attitudes et de le situer dans un certain espace.

 

Quant à l’image du corps, elle est élaborée à partir des informations recueillies auprès de l’entourage qui joue le rôle de miroir, très souvent déformant.

 

Le schéma corporel est développé par la prise de conscience des sensations au cours des séances sophroniques. Lors de la relaxation musculaire de base, de la sophronisation de base et de la RD1, il se perfectionne à travers la prise de conscience des sensations de détente dans les différents segments.

 

Pour que la séance soit efficace, il faut parler en respectant le "terpnos logos ". Il correspond à un ton de voix particulier. Il est doux, monocorde, mélodieux et persuasif. C’est le ton avec lequel médecins grecs faisaient leurs incantations de guérison, c’est celui des prières, des récitations de poèmes en alexandrins, des berceuses et histoires que l’on raconte le soir aux enfants. Le rythme doit être relativement lent pour que le sens des mots soit correctement perçu. Vous pouvez vous imaginer que le mot est une vibration qui se dirige vers l’élève comme sur une vague qui revient ensuite vers vous.

 

Origines de la Sophrologie.

Bien que le terme sophrologie soit récent, son existence en tant que phénomène plus ou moins détectable est très ancien. Les sources de la sophrologie trouvent à la fois leurs origines en Occident et Orient.

L’Occident est placé sous le signe du faire ; l’Orient sous le signe de l’être.

Sources Occidentales :

2800 ans avant Jésus-Christ, Homère décrit dans l’odyssée comment Ulysse est blessé à la jambe par un sanglier. Pendant que ces amis lui pansent la blessure, Homère entonne une sorte de cantique utilisant la parole dans un but curatif appelé "épodé" : suggestion verbale provoquant à travers la parole un état fait de calme bienfaisant entraînant la "guérison des blessures". Là semble naître historiquement ce que l’on pourrait appeler le premier "traitement psychosomatique", paroles douces agissant sur le psychisme et pansements agissant sur le corps.

Plus tard chez Platon l’épodé est utilisé et définit comme ; une voix calmante et douce appelée "Terpinols logos" qui agirait sur le Thymos, là ou le corps et l’esprit s’unissent pour produire un état de Sophrologie, ou état de bien-être, d’harmonie entre le corps-esprit, qui dépendrait de "ce qui est dit et de celui qui le dit".

Dans le texte de Platon "Charmide", le terme sophrosuné est utilisé pour définir un état de calme, de sérénité et de concentration.

 

Sources Orientales :

D’autre part, le Yoga, qui date probablement du Xème avant notre ère, vise le même but : l’obtention d’une harmonie de la conscience en réalisant une sorte d’auto-analyse considérée comme la condition indispensable pour la rencontre avec la Divinité. Les différentes sortes de Yoga sont des voies alternatives vers ce but : Le Raja Yoga utilise des exercices physiques et le " Dhyana ", ou méditation. Le Gnani Yoga s’appuie surtout sur le travail intellectuel. Le Gnani Yoga utilise le mantra ou répétition constante d’un mot ou d’une courte phrase pour atteindre l’état voulu. Le Hatha Yoga, le plus connu en Occident, est plutôt un Yoga auxiliaire, commun à tous ;

La pratique du véritable Yoga nécessite une croyance inébranlable en la réincarnation, sinon son utilité est minime. Ce n’est pas simplement une forme de gymnastique ; pour sérieusement en profiter, il faut épouser son contenu spirituel et religieux.

Le Dhyana trouve ses origines dans l’Hindouisme, il est intégré par Bouddha dans ses rites vers le Vème siècle

Avant J.C Puis au VIème siècle de notre ère, il est repris dans le Zen.

La Sophrologie utilise également certaines approches dhayniques ou méditatives, mais cette fois exclusivement à des fins thérapeutiques. D’autre part, elle a adopté le Terpnos Logos.

 

La Sophrologie en théorie :

Etats et niveaux de conscience :

La sophrologie est une science qui étudie la conscience humaine. Mais encore faut il pouvoir la définir.

 

Conscience :

On ne peut pas définir la Sophrologie sans expliciter d’abord ce qu’est la conscience. En effet, l’Ecole française de Sophrologie définit la Sophrologie comme une science qui s’applique à l’étude de la conscience humaine. Le plus souvent, bien que le terme de conscience soit employé dans de nombreux ouvrages, aucune définition n’en est donnée. Aussi, avant de parler de Sophrologie, il convient de donner une acception la plus complète possible de ce qu’est la conscience.

Ce sont les Stoïciens qui nomment pour la première fois la conscience et qui répandent cette notion dans la philosophie grecque.

Conscience : nf [ emprunté au latin conscientia, connaissance, dérivé de conscrire, formé de cum, avec, et de scire, savoir.] Angl. Consciousness.

Connaissance immédiate de sa propre activité mentale (ce mot a aussi deux autres sens,

moral d’une part et métaphysique d’autre part). La connaissance différée, réfléchie de cette activité est appelée introspection et fut longtemps la méthode de base de la psychologie. Mais il est apparu que plutôt que de se fonder sur l’étude d’événements subjectifs difficilement communicables, la psychologie devait être basée sur l’observation de manifestations objectives de la vie mentale exprimée dans le comportement. D’une toute autre manière, la psychanalyse a contribué à faire abandonner la méthode introspective dans la mesure où elle a affirmé que les déterminants de la conduite devaient être recherchés dans un contenu supposé de l’inconscient. Le plus souvent, la conscience est invoquée quand les contenus des représentations, des opérations mentales ou des opérations mentales ou des émotions peuvent être décrites par le sujet au moyen du langage : L’activité consciente est dons celle qui est susceptible d’être verbalisée. La psychologie cognitive moderne a de son coté, montré que des étapes très complexes de traitement de l’information peuvent se dérouler en l’absence de conscience. On a put faire remarquer, à la lumière de ces travaux, que le problème moderne – non – résolu – n’est pas d ‘expliquer ce qui devient inconscient, mais au contraire pourquoi certaines activités deviennent conscientes. Cette prise de conscience peut être abordée dans ses substrats physiologiques. Envisagée comme un degré de présence au monde, la conscience peut d’abord se caractériser comme dépendant d’un certain niveau de vigilance, celui-ci lui-même déterminé par le degré d’activité du cerveau. Ce niveau de fonctionnement concerne plus particulièrement certaine zone cérébrale dont l’atteinte pathologique se manifeste par des troubles ou des pertes de la conscience. Les régions du cerveau où sont évoquées, à un moment donné, la représentation les images mentales commencent à pouvoir être grossièrement localisables par les techniques d’imagerie cérébrale.

 

Après avoir explicité ce qu’est pour la sophrologie la conscience Nous arrivons donc à une définition de la sophrologie selon l’école française : la sophrologie peut se définir comme une science qui s’applique à l’étude de la conscience humaine et de ses modifications par des moyens physiques, psychologiques. On peut considérer qu’elle étudie les modifications de l’état de conscience, des niveaux de vigilance, et les moyens de produire ces modifications. La sophrologie se veut également un art, visant à mettre à l’élève à même de prendre en main la conduite de sa propre totalité psychosomatique par le vécu de sa conscience, puis par la maîtrise des moyens qui permettent d’en modifier le contenu, les états et le niveau de vigilance. Opérer de façon permanente et systématique sur son propre psychisme et son propre corps, ce qui implique tout naturellement le schéma corporel et l’image du corps.

 

Etats qualitatifs de conscience :

Ce sont les variations qualitatives de la conscience, la sophrologie définie trois états  de conscience :

  1. Conscience ordinaire : c’est l’état de conscience de l’homme sain, ordinaire.
  2. Conscience pathologique : c’est l’état de conscience de l’homme malade, névrosé ou psychotique. Chaque individu peut tomber de façon temporaire ou définitive dans cet état de conscience.
  3. Conscience sophronique : c’est l’état de conscience de l’homme en harmonie avec lui-même et le monde extérieur. Cet état est induit par la pratique la sophrologie mais aussi par d’autres techniques occidentales ou orientales telles que le Zen, le yoga, la méditation transcendantale, etc…On peut acquérir progressivement la conscience sophronique pour y demeurer de façon transitoire ou permanente.

Niveaux quantitatifs de conscience :

Chacun des états de conscience se caractérise par différents niveaux qui représentent des variations de la vigilance. C’est l’électroencéphalogramme (EEG) qui permet d’observer l’activité électrique du cerveau et de déterminer les différents niveaux de vigilance.

Schémas de synthèse :

Caycedo a modélisé la conscience suivant le schéma de base de la sophrologie suivant :

 

L’Ecole française de Sophrologie a apporté des modifications au modèle de Caycedo et notamment grâce à des psychanalystes, dont Roland Cahen qui a intégré la notion d’inconscient :

 

Relaxation :

La relaxation est profondément liée à l’histoire de l’humanité et de toutes les civilisations. On la retrouve à l’aube de tous les grands courants de pensée.

La racine première du mot, empruntée au latin relaxatio signifie le repos la détente.

Le terme relaxation défini comme "diminution ou suppression d’une tension" est utilisé dès le XIVè siècle dans la langue française. Si on le retrouve dans son sens physiologique chez Ambroise paré, il n’apparaît sous son acception thérapeutique que depuis une quarantaine d’années. La relaxation met en évidence deux composantes : la décontraction musculaire et la détente de l’esprit. Quelle que soit la technique, les différentes méthodes de relaxation induisent trois grands types de variables de modifications de l’état de conscience. Le fonctionnement cérébral et la neurophysiologie ; le fonctionnement somatique et métabolique et enfin le vécu subjectif et la psychologie.

Respiration :

 

Avant l’utilisation de la respiration de base, il est important d’apprendre aux élèves "à respirer autrement", en effet la respiration se modifie selon les besoins de la vie et de la sphère psychoaffective, elle est donc à la base de tout travail de relâchement.

L’oxygène de l’air est indispensable, en particulier, au bon fonctionnement du cerveau et des muscles. La respiration est à la base de notre équilibre physique et psychique.

La respiration représente le premier contact de l’être humain avec son environnement naturel. Du premier cri du nouveau-né, jusqu’au dernier souffle du mourant, sans relâche la respiration accomplira sa mission ; nourrir l’être physique de la principale force vitale, l’air ambiant.

La respiration, c’est le souffle, c’est la vie. Elle mobilise l’énergie de l’air, le prana, respiration, souffle vital. Energie positive qui pénètre et conserve le corps et se manifeste sous forme de souffle dans les créatures " (7), terme sanskrit dont parle la tradition indoue, dans ce rythme naturel et ininterrompu de la succession de l’inspir et de l’expir, rythme tranquille qui peut brusquement se limiter, s’accélérer, se saccader, se bloquer ou devenir irrégulier selon le vécu du moment.

 

L’angoisse interdit la respiration paisible par exemple. Mais le seul fait de prendre conscience de sa respiration permet de le la modifier de façon volontaire. La respiration nous permet d’être dans la sensation.

Apprendre à, respirer autrement, c’est prendre conscience de sa respiration et utiliser le souffle comme circulation d’énergie. C’est retrouver la circulation abdominale qui est naturelle chez le nouveau-né, le dormeur profond, le chat ou le chien au repos.

 

Elle repose sur la mobilisation du muscle du diaphragme qui ferme en bas la cage thoracique et dont la vocation est essentiellement respiratoire. Il est le lien entre le haut et le bas du corps et sa mobilisation assure, dans un mouvement de piston, la communication entre les organes abdominaux et le volume thoracique.

Le cycle respiratoire correspond à la pénétration de l’air dans les poumons, puis à son rejet. Le diaphragme, qui s’abaisse en se contractant, crée dans les poumons une pression inférieure à la pression atmosphérique, ce qui attire l’aire dans les poumons. Le diaphragme en se relâchant crée un phénomène inverse et permet l’expulsion de l’air vicié.

La respiration abdominale permet alors la libération des tensions thoraciques, épigastiques et abdominales, ces cuirasses musculaires dont parle Lowen dans son analyse bioénergétique en lien avec les cuirasses défensives caractérielles de Reich. Le souffle circule librement. L’inspir apporte de l’oxygène et de l’énergie positive, l’expir chasse le gaz carbonique et draine les tensions négatives, et la concentration sur la respiration apaise l’agitation du mental.

Une respiration abdominale posée de façon naturelle génère la détente musculaire et peut donc modifier l’état de conscience pour amener au seuil sophroliminal.

 

Notre vie est rythmée par cet acte répété et continu. Notre respiration est un phénomène vital du premier souffle du nouveau né, jusqu’au dernier souffle de vie ;

mais c’est aussi le seul phénomène vital qui soit à la fois automatique et volontaire :

Automatique, c’est-à-dire passif : c’est une source d’énergie que l’on reçoit, qui nous fait vivre à chaque instant ; volontaire, c’est-à-dire actif ; c’est une source d’énergie que l’on prend, qui nous nourrit, que l’on entretient.

La respiration est une force de liaison qui crée l’équilibre du corps et de l’esprit, qui grandit tout l’être.

 

La respiration est une fonction vitale par excellence, elle est d’une importance non négligeable tant sur le plan physique que psychologique et symbolique ;

La respiration est le train d’union entre l’intérieur de notre corps et l’extérieur.

L’inspiration permet de recevoir.

L’expiration permet de donner

Recevoir la vie, le monde.

Donner l’air ancien mais aussi évacuer le passer le négatif pour s’ouvrir sur le présent, l’avenir, le positif et surtout lâcher prise !

Au niveau physiologique, la respiration retentit sur le système végétatif autonome (et réciproquement) et donc sur le tonus musculaire.

Lors de l’expiration, nous pouvons observer une réponse du système parasympathique avec une diminution du tonus.

Les deux phases respiratoires sont l’ouverture et la fermeture. De la respiration, les traditions les plus diverses ont retenu le rythme binaire.

 

Sophronisation de base :

 

La sophronisation est le processus selon lequel le sujet est progressivement conduit vers un niveau de conscience appelé "état sophronique", différent de son niveau de conscience ordinaire. En effet, la sophronisation consiste à amener l’élève, par le biais du Terpinols logos (paroles énoncées suivant un rythme régulier), dans un état de détente le plus profond possible, à éliminer toute tension musculaire, ce qui conduit à abaisser son niveau de vigilance jusqu’à atteindre un seuil dit "sophroliminal", "zone X " ou encore "état crépusculaire", situé entre la veille et le sommeil. Les techniques de sophrologie peuvent alors être appliquées dès cette étape.

 

Sophronisation statique :

La sophrologie utilise des techniques qui sont soit, recouvrantes ou découvrantes, elles se pratiquent sans exécuter de mouvements

 

Techniques recouvrantes :

 

  • Sophro-Acceptation-Progressive (S.A.P.) : l’élève va être amené à vivre par anticipation des actions, des situations à venir (ex : cours, examens) dans un avenir plus ou moins proche, réelle et non fictive sous son angle le plus positif
  • Sophro-Correction-Sérielle (S.C.S.) : l’élève vie étape par étape, une situation jusque là anxiogène, phobie par exemple, en la remplaçant par un vécu positif.
  • Sophro-Subsitition-Sensorielle (S.S.S.) : c’est substituer une sensation corporelle à une autre, (action sur le stress, l’angoisse) dans un but d’anesthésie ou d’analgésie.

 

Techniques découvrantes :

 

  • Sophro-anamnèse : cette technique donne des renseignements, des repères au sophrologue quant à l’histoire psychologique et affective de l’élève en faisant remonter à la conscience des situations vécues dans le passé.
  • Sophro-mnésie : son but est d’intégrer à la conscience de l’élève les causes de ses conflits, de ses symptômes.
  • Sophro-analyse : c’est laisser venir librement les images mentales et leurs associations, afin de facilité l’accès à l’imaginaire et l’activation du processus thérapeutique.

Relaxation dynamique :

Cette technique condense en une synthèse originale des procédés d’activation psychophysique issue de pratique orientale. Elle est particulièrement adaptée à la pratique de groupe. Les deux termes "relaxation" et "dynamique" ne sont nullement contradictoires. En effet, pour pouvoir être dynamique et efficace il est nécessaire d’être à la fois relaxé et détendu.

L’un des intérêts essentiels de essentiels de la relaxation dynamique est de faire prendre conscience à l’élève son schéma corporel et de travailler à l’élaboration de l’image de notre corps. La synthèse devient complète dans la visualisation, de l’image générale, l’image de notre corps étant à la fois réception et représentation.

Relaxation dynamique du 1er degré (R.D.1) :

Cette technique réalise une approche sophrologique de techniques de raja-yoga, et est divisée en deux parties. Dans la première, des exercices respiratoires puissants sont utilisés dans l’ici et maintenant. Dans la seconde partie, l’élève fixe son attention sur un objet naturel pendant toute la séance. Il s’agit d’une méditation sur un objet naturel extérieur au corps dans lequel on projette progressivement sa conscience. La séance debout est suivie d’une phase couchée où l’élève prend conscience de l’unité corps-conscience.

 

Relaxation dynamique du 2e degré (R.D.2) :

Méthode concentrative : réalise une approche sophrologique de techniques bouddhistes tibétaines. Elle permet de mettre en avant la notion de conscience enveloppante. La majorité des exercices, à l’exception du premier, se font assis sur une chaise, cette technique comporte deux parties.

 

Relaxation dynamique du 3e degré (R.D.3) :

Méthode contemplative : réalise une approche sophrologique de techniques issues du zen. Cette technique comporte deux parties.

 

Relaxation dynamique du 4e degré (R.D.4) :

Méthode méditative : est une synthèse des trois premiers degrés. Cette pratique relativement longue ne peut se faire sans avoir assimilé au préalable les autres degrés de la Relaxation dynamique.