Sophrologie formation enseignants

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Début de formation :

1 : introduction

L’orientation de cette formation de sophro-pédagogie étant de proposer des exercices pratiques, j’éviterais de trop développer la théorie afin de pas perdre trop de temps ; je n’aborderais donc pas la physiologie, la psychologie clinique, les différentes psychopathologies et développement spirituel, les personnes intéressées par les concepts théoriques pourront me contacter individuellement soit se référer aux différents ouvrages de sophrologie.

Vu le temps imparti à cette formation et à son contenu il n’y aura donc pas de pause.

2 : la présentation des personnes.

Intervenant : Pierre DASSIGNY ; travailleur social, chef de projet, Chargé d’insertion sociale et professionnelle des chômeurs de longues durée et des bénéficiaires du RMI, sophrologue et psychothérapeute en cabinet libéral, animateur de stages de formation de sophrologie, intervenant en soutien scolaire individualisé. Je travaille également sur différents thèmes comme la sophrologie et la maladie de parkinson, les processus d’accélération des apprentissages, les problématiques des EIP (enfants intellectuellement précoces), la réforme de l’éducation nationale dans l’intérêt des élèves et non celui des enseignants, le contenu la formation pédagogique dans les IUFM et fondateur en collaboration avec un professeur de yoga du Projet SOPHRODIE © :

" SOPHRologie axée sur les Objectifs de la Différenciation et de l’Individualisation de l’Enseignement ".

Présentation des enseignants.

3 Sophrologie et école : éléments de base de la sophro-pédagogie.

L’apprentissage scolaire :

Malgré les nombreuses nouvelles et anciennes méthodes pédagogiques, malgré les réformes, peut-on affirmer que les élèves soient mieux préparés à l’existence ? Qu’ils apprennent mieux ? Cesser momentanément de vous poser cette question : comment enseigner ? Mais poser vous plutôt la question : Comment faire en sorte que l’élève apprenne à apprendre ? Et renoncer au mythe de l’élève normalisé !

Les difficultés d’apprentissage reposent sur des problèmes de différentes natures : d’attention, d’émotion, de mémoire, de vigilance, donnez la possibilité à l’élève de maîtriser ces paramètres, en pratiquant la sophrologie, ce projet est une occasion merveilleuse pour explorer les possibilités de différentiation de l’enseignement afin d’augmenter la réussite scolaire. Si un élève veut engrammer de façon définitive quelque chose qu’il doit restituer plus tard, il doit apprendre à être un avec toutes ses sensations. L’élève qui apprend ainsi peut s’approprier le vécu de son apprentissage, le rendre signifiant et le mémoriser pour augmenter ses connaissances. Ce vécu devient donc l’objet de connaissance et l’élève sujet de sa propre expérience.

Une manière de concevoir la pédagogie veut que l’on donne aux élèves de réaliser des réussites : un exercice fini, une activité terminée, constituent une réussite visible pour tous sur un tableau. D’autre part, pour valoriser leurs propres capacités (en mettant toujours en avant le positif : principe d’action positive), l’élève en pratiquant la sophrologie peut obtenir le brevet "de bien être bien dans sa peau ".

Au début, les séances peuvent être délicates à mettre en œuvre, ils faut savoir adapter les exercices aux rythme des élèves.

Le fait que certains élèves dirigent eux-mêmes la séance leur donne une part active, une certitude de maîtrise et en plus, de savoir faire profiter les autres grâce à leur capacité d’animateur.

Que peut retirer l’élève de cette nouvelle expérience : un sentiment de bien-être globale qui lui permet de mieux supporter ses parents, les autres élèves, les différentes contraintes de l’existence, remarque ou prend conscience immédiatement quand les enseignants se fâchent (en perdant leur sang-froid). Il constate également un changement de sa propre attitude, il s’énerve moins, est plus calme en cours, est de meilleur humeur. L’élève augmente ses possibilités de mémorisation et est capable de donner au moment opportun, le meilleur de lui-même Il est concentré dans ses différentes tâches scolaires journalières et arrive à vivre pleinement le moment présent.

4 : mise en pratique : l’écoute du silence.

Je vous invite si vous le voulez bien à fermer les yeux, à prendre une position la plus confortable possible sur votre chaise, puis à vous mettre à l’écoute du silence pendant quelques minutes.

Un certain nombre d’image, de pensées, de sensations peuvent venir à vous, vous les laisser venir et repartir, sans les retenir, comme des oiseaux qui traversent le ciel bleu, vous laisser passer ces oiseaux, tandis que votre regard intérieur reste dirigé vers le ciel bleu. Un ciel bleu sans nuage.

A ce stade de votre détente vous décidez que tout ce qui pourrait venir de l’extérieur ne vous gênera pas, tous les bruits vous sont indifférents mais qu’au contraire cela vous aidera, à approfondir votre détente, votre calme, renforcer la confiance, la force qui est en vous et à mieux vous situer par rapport à votre environnement.

A votre rythme, et quand vous le désirez, vous ouvrez doucement les yeux lorsque vos muscles ont bien repris leur tonicité... et vous retrouvez la luminosité extérieure, l’endroit dans lequel vous vous trouvez.

Vous êtes en pleine forme, et en parfaite harmonie avec vous-même et le monde extérieur.

Cet exercice peut-être employé en début de cours.

5 Mise en pratique : exercices de Tension-détende 

Nous allons donc entrer directement dans la pratique par un exercice de tension détente.

Je vous invite si vous le voulez bien à fermer les yeux, à prendre une position la plus confortable possible sur votre chaise. Puis à votre rythme vous allez peut-être commencer à rentrer dans la détente. Maintenant je vous propose de fermer la main droite, en serrant, en tendant, en contractant le poing droit le plus possible, ainsi que l’avant-bras droit, et l’ensemble du bras droit, bien que le reste du corps reste détendu. Vous restez quelques instants dans cette tension. Puis vous relâchez l’ensemble du bras droit, peut-être pouvez-vous prendre conscience de la différence entre la tension et la détente, sensation de détente physique, mental qui augmente peut-être un peu plus, peut-être même beaucoup plus. Puis à votre rythme vous recommencez cet exercice encore deux fois.

Maintenant vous faites le même exercice avec le bras gauche, une première fois, une seconde fois puis enfin une troisième fois, récupération, détente. Toujours calme et détendu, maintenant vous effectuez le même exercice à votre rythme avec les deux bras, une première fois, une seconde fois puis une troisième fois, récupération, détente. Et vous restez quelques instants dans cette sensation peut-être de détente, de bien-être ou toutes autres sensations positives. Puis à votre rythme vous reprenez contact avec vos mains, vos avant-bras, vos bras, que vous pouvez bouger, vous pouvez maintenant ouvrir les yeux et reprendre contact avec la lumière de cette salle dans laquelle vous vous trouvez.

Cet exercice peut-être employé en début de cours.

6 : rappel des principes fondamentaux de la sophrologie

Même si l’orientation de cette formation est de proposer des exercices pratiques et comme toutes choses ne s’apprennent pas à l’université, je vais reprendre en quelques mots les principes généraux de la sophrologie.

Le mot sophrologie est un néologisme (mot de création récente), inventé par le professeur Entralgo de l’université de Barcelone

C’est 1960 que le professeur Alfonso Caycédo neuropsychiatre d’origine colombienne exerçant en Espagne fonda une nouvelle école scientifique : la sophrologie.

La configuration étymologique du mot tire ses racines du grec ancien – sos - (harmonie), phren (esprit ou conscience) et logos (étude ou discours), la sophrologie est donc : la science de l’esprit en harmonie.

La sophrologie a comme ambition de mieux comprendre l’homme sa globalité et, à partir de cette meilleure compréhension, apporter des solutions, sous forme de techniques, pour l’aider à vivre sa vie, aussi bien dans les moments de difficultés que dans le quotidien.

De ce fait, la sophrologie ne rejette aucune hypothèse de travail, aucune expérimentation, à condition que celles-ci apportent des connaissances nouvelles et sérieuses sur la conscience. Cependant, si elle n’exclut rien, elle se distingue très nettement de certaines autres démarches de développement personnel, en particulier de l’hypnose.

 

La sophrologie n’est pas de l’hypnose. L’intention de la sophrologie est de rendre le sujet de plus en plus conscient, c’est à dire de le rendre responsable de sa vie, autonome et libre.

La sophrologie prend sa source de réflexion dans la phénoménologie.

 

La sophrologie est une école avec son fondateur, sa structure, ses enseignants, son histoire propre ; elle possède son langage, ses concepts et ses objectifs reposant sur trois axes :

Apporter, par une étude scientifique des structures de la conscience, une meilleure compréhension de l’homme ;

Expérimenter de nouvelles méthodes afin de faire face aux exigences de la vie (gestion des états de calme et des états dynamiques).

Proposer la pratique d’une philosophie humaniste qui passe par une discipline existentielle de façon à être en conformité avec ce qui a été réfléchi, vécu et médité par le travail sophronique.

Pour la sophrologie les niveaux et états de conscience sont deux choses différentes. La conscience est susceptible de vivre plusieurs niveaux. Parmi ceux-ci, le niveau le plus connu est le sommeil, le plus haut étant l’hyperéveil ou l’hypervigilance, le plus bas étant le coma ; tous les niveaux conscients sont traversés d’une façon naturelle et spontanée, et la conscience y séjourne pendant un temps variable. Un niveau de conscience mérite quelque attention, c’est le niveau sophroliminal, terme qui désigne la zone séparant les niveaux de veille et les niveaux de sommeil. Lors d’une séance, ce niveau est traduit par l’expression : au bord ou aux portes du sommeil.

 

Exemple d’une étude expérimentale de sophro-pédagogie : tous les enseignants d’un lycée de Rennes ont été formés à la sophrologie. Application de la sophrologie au sein même de leurs cours, pour favoriser l’attention, la concentration, la mémorisation et, bien sur le calme, l’expérience se poursuit actuellement.

Un sophrologue monsieur Bernard S est intervenu trois années dans un lycée privé, les résultats étant très bons, pour la préparation au bac, la troisième année, il y avait une centaine de participant qui payaient très peu cher eux-mêmes leurs séances, vu le nombre.

Un autre travail est commencé dans un lycée important, dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie.

Enfin les résultats actuels des recherches sur les effets de la sophrologie en matière de pédagogie peuvent s’appliquer à toutes les catégories de population ayant besoin d’une formation.

7 : méthode

Ex 1 : présentation de l’exercice par une brève explication et passer directement à l’exercice.

Trois étapes à respecter : 1, présentation de l’exercice, 2, mise en œuvre de l’exercice, 3, phase de récupération, (et éventuellement suivant le temps verbalisation).

Il faut toujours respecter le même ordre lors des exercices. En effet il est essentiel de toujours répéter les exercices de la même façon pour obtenir le résultat escompté de manière réflexe.

La répétition des exercices, plusieurs fois par jour, va familiariser la personne avec ses mobilisations de niveaux de conscience et avec la concentration, élément clé de la dynamisation des ressources personnelles.

La simplicité des exercices que je vous propose comporte un risque : c’est justement leur simplicité ! Votre raison va, probablement, s’offusquer devant une telle simplification. Or les mécanismes mis en jeu sont beaucoup plus complexes qu’ils ne paraissent à première vue.

Mise en condition et canalisation de l’énergie.

Au début de la séance, vous pouvez effectuer quelques exercices de chauffage corporel. Tout d’abord sur un plan horizontal l’exercice du non, très lentement, en essayant de porter le menton le plus loin possible vers chacune de vos épaules, mais sans forcer, en relâchant les muscles opposés au mouvement. Sur le plan vertical après une pause de récupération effectuer l’exercice du oui, toujours en douceur, en relâchant les muscles de la nuque lorsque vous portez le menton sur la poitrine et en ouvrant la bouche pour décontracter le cou, lorsque vous allez vers l’arrière. Puis, après quelques instants de repos, pour terminer effectuez un mouvement circulaire, une rotation de la tête comme si vous vouliez dessiner un cercle sur le plafond.

Deux techniques préliminaires introduisent à la pratique de la sophrologie

L’apprentissage de la respiration abdominale et l’apprentissage de la sophronisation de base.

8 : La respiration :

La respiration est le premier et principal moyen d’expression dont le corps dispose pour traduire et témoigner (parfois trahir) ce que nous ressentons au plus profond de nous.

Il existe deux grands types de respiration : la respiration thoracique et abdominale.

Respiration  abdominale :

L’inspiration commence toujours par l’abaissement du diaphragme, et se poursuit par une mobilisation plus grande et plus longue de la cage thoracique qui s’ouvre alors plus largement. Cette respiration peut être précédée d’une expiration profonde : pour remplir les poumons d’un air neuf, il faut d’abord les vider le plus possible. Sans cette précaution, le mouvement respiratoire est bloqué dans son amplitude. Non seulement il ne sert à rien, mais de plus il dégénère en messages d’angoisse.

La respiration abdominale se pratique à tous les niveaux de la sophrologie, très apaisante, c’est la respiration normale du bébé, mais elle apparaît encore chez l’adulte, pendant son sommeil.

Mise en garde : au début, la respiration abdominale peut engendrer quelques vertiges, donc commencer à votre rythme, puis vous pourrez augmenter avec le temps, le nombre de respiration abdominale avec un peu d’entraînement. Il est également possible que certaines personnes inversent le mouvement respiratoire, c’est à dire qu’elles rentrent le ventre à l’inspiration et le sortent à l’expiration.

Le but de cet exercice est qu’il se produise une modification de l’état de conscience dans le sens de la détente.

Ex : la respiration abdominale en position assise, je vous invite si vous le voulez bien à fermer les yeux, à prendre une position la plus confortable possible.

Nous allons commencer à prendre conscience de notre respiration abdominale en position assise, le dos repose contre le dossier de la chaise, la tête est droite, dans le prolongement de la colonne vertébrale, les cuisses reposent sur la chaise, les jambes sont légèrement écartées, les pieds reposent sur le sol bien à plat, les bras reposent le long du corps.

Inspiration profonde par le nez, mon ventre se gonfle, expiration par la bouche, mon ventre se dégonfle, pour vous aider à prendre conscience du mouvement de votre ventre, vous pouvez poser votre main droite sur votre ventre.

La respiration relaxante : le temps d’expiration (3, 6) est plus long que le temps d’inspiration (1,2). Le même exercice est possible avec en plus l’association à un mouvement comme l’exercice du oui.

La respiration dynamisante : le temps d’inspiration est plus long (3, 6,9 fois) que le temps d’expiration (1, 2,3).

Les même exercices sont possibles avec en plus la rétention d’air.

Second exercice de tension détente, cet exercice peut-être employé quand vous ressentez que le niveau, d’attention, de concentration, de vigilance baisse au sein de la classe, ou quand la fatigue s’installe.

je vous invite si vous le voulez bien à fermer les yeux,

Sur l’Inspiration : je tends les deux jambes, je tends les deux bras à l’horizontal, tout en joignant les mains

Sur la rétention d’air : contraction, tension de tout le corps.

Sur l’expiration : lâcher prise de toutes les parties contractées, je laisse retomber les bras le long du corps

Puis phase de récupération

Exercice à effectuer 3 fois de suite.

9 Sophronisation de base.

La sophronisation de base comprend quatre parties :

1 Une entrée dans la relaxation.

2 Un travail au niveau-sophroliminal dénommé zone x ou zone de travail intra- sophronique.

3 Une désophronisation.

4 Une phase de récupération-verbalisation (dialogue post-sophronique).

La durée de cette Sophronisation- désophronisation varie de 10 minutes à une heure en considérant bien que c’est le travail intra-sophronique qui constitue la durée la plus longue.

L’atteinte du niveau-sophroliminal se fait par le terpnos logos terme emprunté à Homère et Platon qui l’évoque dans le dialogue des Charmides : Caycedo en donne la définition suivante : c’est la façon verbale basée sur la persuasion et le ton harmonieux avec lequel le sophrologue dirige la sophronisation.

Le terpnos logos représente un stimulus sous la forme d’une stimulation douce et monotone, il entraîne la relaxation musculaire, diminue l’excitation corticale, réduit l’impact des conditionnements et permet une adaptation comportementale de l’organisme.

L’école française de sophrologie de Lyon et de Paris a abandonné la forme primitive du terpnos logos de caycedo, afin de laisser la place à un rythme beaucoup plus naturel et libre. 

La méthode comporte une liste des lieux du corps que nous allons demander de relâcher, de détendre en faisant appel au maximum de verbalisation.

Cette technique peut être utilisée afin d’induire le calme, la détente pour permettre à l’élève de suivre le cours avec un niveau de vigilance, d’attention de concentration optimum ou d’induire le calme, la détente afin éventuellement d’utiliser les techniques avancées de sophrologie (SAP sophro -acceptation progressive : technique qui permet de vivre par anticipation une action, une situation à venir sous son angle le plus positif, SCS sophro-correction sérielle : technique qui permet d’aider l’élève dans une situation jusque-là anxiogène, SSS sophro-substitution sensorielle : Technique qui permet de substituer une sensation corporelle à une autre. Enfin la sophronisation de base permet de travailler sur un programme scolaire quel qu’il soit et/ou sur une problématique comportementale et cela pendant la période de travail intra-sophronique.

10 Application pratique : Sophro-express.

Exemple : vous vous trouvez confortablement installé (allongé – assis – debout) et vous pouvez fermer les yeux. (Indiquez que le fait de fermer les yeux permet de ne pas avoir l’attention attirée par quelque détail de l’environnement et de ne pas être déranger par le regard des autres).

Vous fermez les yeux,

Vous relâchez votre front en supprimant les rides d’expression de votre front,

Vous relâchez les yeux, les petits muscles autour des yeux, derrière les yeux,

Continuez la relaxation de votre visage par la décontraction des muscles de vos joues, la face externe de vos joues en rapport avec votre visage, la face interne de vos joues en rapport avec votre bouche, la langue souple, les dents desserrées, la mâchoire relâchée, les lèvres entrouvertes.

Laissez aller les épaules,

Tous les muscles de vos épaules.

Les muscles de vos bras.

Les ligaments de vos coudes.

Les avant-bras.

Les poignets.

Les mains jusqu’au bout des doigts.

Le relâchement de vos bras entraîne le relâchement de votre nuque.

Ensuite vous laissez aller votre ventre en relâchant les muscles de votre sangle abdominale.

Ensuite votre thorax, en harmonie avec la présence de votre respiration automatique.

Laisser aller votre cerveau sans chercher à refouler ou analyser les images ou pensées qui peuvent le traverser.

Revenez maintenant à vos jambes en relâchant les muscles de vos cuisses, les plus superficiels comme les plus profonds.

En relâchant les ligaments de vos genoux ;

Vos mollets.

Vos chevilles.

Et vos pieds.

A ce moment la personne se trouve en état sophroliminal zone de travail intra-sophronique, toujours constatée par l’entrée dans une respiration régulière et abdominale. Cette entrée dans l’état sophroliminal présente également d’autres signes souvent évidents : battements des paupières, déglutition, relâchement musculaire (en partie des épaules et des mains). On ne doit jamais quitter la personne du regard. On peut enfin demander au sujet, et avant de commencer la sophronisation, de lever l’index dès lors qu’il estime lui-même entrer dans une phase de relaxation. Se rappeler qu’il ne faut jamais précipiter l’action, qu’il faut savoir attendre, oser affronter le silence et par cela même respecter la naissance des phénomènes.

La désophronisation se fait de la façon suivante :

Vous vous rendez compte que vous pourriez prolonger pendant longtemps encore votre degré de relaxation, mais vous allez vous faire maintenant à l’idée de reprise, c’est à dire le fait de reprendre certaines tensions musculaires nécessaires aux gestes et aux postures de la vie courante, tout en laissant se faire la sélection, sans l’intervention de la volonté, des muscles strictement nécessaires aux gestes et aux postures. Vous étant fait à cette idée, vous respirez profondément une première fois. En respirant profondément une première fois, vous retrouver et vous mobilisez certaines tensions dans votre ventre et dans votre poitrine. Vous respirez encore profondément une deuxième fois, puis une troisième fois. Vous remuez les doigts. Vous serrez les poings sans forcer, vous ouvrez de nouveau les mains. En faisant ce geste, vous récupérez des tensions musculaires dans les bras et dans les épaules. Ensuite vous remuez les orteils. En remuant les pieds, vous retrouvez certaines tensions utiles dans les jambes. Puis, tout en respirant profondément, vous vous étirez. Vous tirez sur les bras, vous tirez sur les jambes comme pour un réveil agréable et énergétique. Enfin, sans vous presser, en prenant tout votre temps, comme vous le désirez, vous pourrez ouvrir les yeux pour reprendre progressivement contact avec ce qui vous entoure.

Consignes :

On ne lit pas une séance de sophrologie, le protocole est à apprendre par cœur, avec la possibilité d’adapter les termes, suivant votre propre personnalité ; mais la trame de base doit être respectée, afin d’obtenir le résultat escompté de manière réflexe.

Directivité et non-directivité de la sophronisation de base.

La sophronisation de base, comme vous venez de la vivre est une sophronisation de base directive.

Sur une phrase comme "laissez aller les épaules ", l ‘élève risque de ne pas du tout pouvoir laisser aller ses épaules, de ne pas rentrer dans la détente et d’attendre tranquillement les yeux fermés la fin de la séance.

La non-directivité d’une sophronisation de base laisse plus de champ libre à l’élève, qui ne vit pas une relaxation standardisée et augmente ses chances de rentrer profondément dans la détente

Exemple d’une sophronisation de base complète et non directive.

11 Trame de Sophronisation de base.

(Les étapes du protocole à respecter et à apprendre par cœur sont soulignées).

Je m’installe le plus confortablement possible.

Je peux commencer à fermer doucement les yeux.

Et je me propose de goûter une nouvelle façon de sentir, de ressentir la vie qui est en moi.

Maintenant j’effectue quelques respirations abdominales profondes.

Puis je retrouve ma respiration naturelle, je me mets à l’écoute de ma respiration, ma respiration devient plus silencieuse et je continue à l’écouter de plus en plus calmement, je me mets à l’écoute de mon corps.

Je relâche mon front, sensation de front lisse, calme, détendu et même peut-être, comme s’il n’y avait aucun obstacle à un total ou partiel lâcher prise.

Et je peux peut-être accepter progressivement de détendre mon visage.

Je détends mes sourcils, je laisse aller mes paupières, je peux sentir leurs relâchements sur mes yeux qui se détendent, je relâche tous les petits muscles autour de mes yeux.

J’en profite pour apprécier toutes les sensations de douceur provoquées par la libération des tensions oculaires.

Je détends mes tempes.

Et maintenant je peux peut-être approfondir ma détende en laissant pénétrer la relaxation ou toute autre sensation agréable, dans les joues ainsi que la mâchoire, je desserre les dents, cela me permet d’entrouvrir les lèvres et de laisser ma langue prendre sa place naturelle, je laisse aller le phénomène naturel de salivation dans ma bouche.

Je peux prendre conscience de la circulation de l’air entre le nez et la bouche qui peut-être favorise un sentiment d’harmonie comme dans toute les circonstances de la vie.

 

Détente du cou, des épaules, des bras, des avants bras, des poignets, des mains jusqu’au bout des doigts.

Ensuite je décontracte mes poumons, ma respiration se libère et ouvre peut-être une possibilité au changement dans le bien être qui me pénètre délicatement sans résistance ni blocage.

Détente du ventre.

Cette détente je peux la laisser pénétrer profondément dans tout le bas ventre, jusqu’à la région fessière.

Détente qui se prolonge dans tout l’abdomen.

Détente qui remonte, pénètre dans le dos, et qui glisse délicatement le long de la colonne vertébrale et amène peut-être une irrésistible sensation de bien-être, détente qui progresse jusqu’au milieu du dos, et qui pénètre jusqu’au centre du dos, à l’intérieur du dos, comme une boule d’énergie remplie d’une immense sensation de chaleur et provoque un effet sédatif, et toute cette chaude détente cette onde de chaleur remonte à mon rythme le long de la colonne vertébrale, dans la région du diaphragme, dans la poitrine qui s’abandonne à une sensation d’immense bien-être.

Et je laisse remonter ma détente jusque dans mon cerveau qui est comme un ciel rempli d’étoiles, et je le relâche comme un muscle.

 

Un certain nombre d’image, de pensées, de sensations peuvent venir à moi, je les laisse venir et repartir, sans les retenir, comme des oiseaux qui traversent le ciel bleu, je laisse passer ces oiseaux, tandis que mon regard reste dirigé vers le ciel bleu. Un ciel bleu sans nuage.

 

A ce stade de ma détente je décide que tout ce qui pourrait venir de l’extérieur ne me gênera pas, tous les bruits me sont indifférents mais qu’au contraire cela m’aidera, cela m’aidera à approfondir ma détente, mon calme, renforcer la confiance, la force qui est en moi et à mieux me situer par rapport à mon environnement.

 

Je poursuis ma détente en relâchant les jambes, les muscles des cuisses que je détends.

Détente des genoux, des mollets, des chevilles et des pieds jusqu’aux extrémités des orteils.

 

Et chacune de ses parties détendues je les réunis dans l’ensemble de mon corps et de mon cerveau détendu.

 

Même si cette détente n’est pas parfaite, elle est suffisante pour m’amener dans un état de conscience différent. Je suis passé de l’agitation au calme.

Etat de conscience qui me place dans une plus grande disponibilité, d’ouverture, de calme, d’harmonie et m’amène tout près des portes du sommeil.

Et je me propose de goûter une nouvelle façon de sentir, de ressentir mon corps, ma tête, mon cerveau, la vie qui est en moi. Je ressens plein de tendresse pour mon corps, pour moi-même, je m’aime de plus en plus.

 

Pour augmenter cet état de détente je vais par exemple pouvoir ressentir dans le bras droit une sensation de lourdeur, ou toute autre sensation et cette lourdeur est normale, elle est liée à l’attraction terrestre et je vais concentrer mon attention sur la perception de cette sensation de lourdeur ou de toute autre sensation liée à la notion de poids. Et cette lourdeur se propage également à mon bras gauche qui devient lourd également et cette lourdeur de mes bras se propage également à tout mon corps, à tout mon corps, qui devient lourd et cette lourdeur se propage également à mon esprit qui devient lourd, et cela m’aide à descendre plus profondément dans cet état différent de conscience.

 

Et je vis cet état de rempli de détente, de plénitude intérieure qui permet à mon corps et à mon cerveau de se vider des tensions, des angoisses et des peurs qui pouvaient exister.

Et comme si à la place de ces sensations négatives, mon corps et mon cerveau accumulaient, se laissait pénétrer par une réserve de calme, de sécurité, de motivation pour mon avenir et de confiance en moi.

Mon cerveau est maintenant prêt à éveiller ma conscience, à s’adapter aux choses nouvelles de la vie bonne ou mauvaise, à prendre ma vie en main et je le vis, je le ressens avec plaisir, douceur et bonheur, sans souci, sans peurs. Je me sens pénétrer par une sensation de sécurité, et cela en toute circonstance, et cette nouvelle confiance en moi, cet épanouissement intérieur, qui pénètre dans tout mon corps et mon cerveau en parfaite union se développe jours après jours.

Sensation de détente, de sécurité, de repos total, de plaisir doux et profond.

 

Je me trouve en contact avec une immense sensation de bien-être, je retrouve toute ma relation à l’amour, au plaisir à l’union avec moi-même et avec les autres qui augmente jour après jour, j’en suis content et fier, c’est comme une nouvelle naissance que je peux vivre en toute sécurité, une merveilleuse renaissance et je vis toutes les sensations d’un plaisir agréable ici et maintenant.

 

C’est Très bien.

 

Maintenant mon bras droit devient chaud comme s’il était en plein soleil, sentiment agréable, merveilleux. Je sens dans mon bras une douce chaleur, tendre chaleur, elle réchauffe profondément mon bras. Mon bras droit est chaud, chaud, chaleur, soleil ; La chaleur passe maintenant aussi dans mon bras gauche. Mes deux bras sont chauds, j’ai l’impression que mes deux bras sont au soleil, chaleur agréable, chaleur solaire, douce chaleur. Le soleil symbole de savoir, d’amour, de tendresse et de vie.

Toujours calme et relaxé, je me sens fort, intelligent une énergie nouvelle envahit tout mon corps et mon cerveau qui fonctionne parfaitement en harmonie et mieux que jamais. Je suis prêt maintenant, sans aucune angoisse, à accepter, à évoluer plus facilement, beaucoup plus facilement.

 

Je me détache des derniers liens qui me retiennent encore pour me laisser emporter par le courant de la respiration, de la relaxation, tout proche des portes du sommeil.

 

Pour m’aider à approfondir encore plus cette détente, je vais compter de 5 à 1. A Chaque fois que je nommerai un chiffre, je me sentirais descendre de plus en plus profondément en moi-même, je ressentirais mon état de relâchement s’approfondir, s’intensifier encore de plus en plus profondément, je suis de plus en plus détendu.

5 je me laisse aller,

4 je me laisse aller encore plus loin,

3 je suis dans un état merveilleusement agréable,

2 je ressens une immense sensation de calme, de bonheur.

1 je suis maintenant dans un état de relaxation très profond.

 

Je vais maintenant pouvoir mettre en place une image agréable, une image réelle ou imaginaire positive de paix, de bonheur, d’harmonie. Quand je pourrais visualiser cette image je le signalerais en levant l’index droit.

C’est Très bien.

Je vais pouvoir maintenant rester quelques instants en contact avec toutes les sensations positives que cette image agréable va peut-être m’apporter et pouvoir profiter de cet état privilégié qu’est la relaxation pour m’imprégner de cette paix profonde de se lâcher-prise que je découvre en moi-même, et que peut-être quelque chose de merveilleux, de nouveau s’est éveillé à l’intérieur de moi.

 

Puis maintenant je décide à mon rythme de quitter mon monde intérieur.

 

En sortant de cette séance, mes angoisses, mes tensions auront disparu. J’aurais acquis

davantage de confiance, d’assurance dans mes possibilités que je peux mieux connaître et

que je peux mieux utiliser pour m’aider à revenir tranquillement, progressivement à mon

état de conscience habituel.

 

Je me sens rempli de plaisir et de joie, et en même temps profondément calme.

 

JE vais pouvoir effectuer quelques respirations d’abord légères, puis de plus en plus profondes ; puis quand je le désirerais, je pourrais bouger les doigts des mains, bouger les

orteils, les pieds, les jambes et m’étirer comme après une bonne nuit de sommeil en respirant profondément.

 

A mon rythme, et quand je le désire, j’ouvre doucement les yeux lorsque mes muscles ont bien repris leur tonicité... et je retrouve la luminosité extérieure, l’endroit dans lequel je me trouve.

Je suis en pleine forme, et en parfaite harmonie avec moi-même et le monde extérieur.

 

12 Les termes non-directifs à utiliser pendant une sophronisation de base.

 

et même peut-être,

à votre rythme,

vous aller pouvoir éventuellement ressentir,

et quand vous le désirez,

vous allez pouvoir effectuer,

tranquillement,

progressivement,

c’est très bien,

pour vous aider à approfondir encore plus cette détente,

Vous vous détachez des derniers liens qui vous retienne encore pour vous laisser emporter par le courant de la respiration, de la relaxation. Tout proche des portes du sommeil,

et toute cette chaude détente,

détente qui progresse agréablement,

détente qui se propage délicatement,

détente qui se prolonge naturellement,

relaxation qui pénètre en douceur,

votre cou qui s’abandonne à une sensation d’immense bien-être.

13 La visualisation.

Dans les techniques de sophrologie la visualisation a un rôle prépondérant afin de développer la détente, le calme, d’accélérer les processus d’apprentissages et la préparation aux examens en utilisant les techniques de futurisation et les techniques avancées de sophrologie comme la SAP (sophro-acceptation progressive : Technique qui permet de vivre par anticipation une action, une situation à venir sous son angle le plus positif.

L’image agréable intégrée à la sophronisation de base permet d’ancrer la sensation de détente.

Mais les élèves n’ont pas forcément tous accès aux images intérieures.

Des exercices simples permettent à l’enseignant de s’en rendre compte facilement.

Demander aux élèves, les yeux fermés de visualiser des formes géométriques et/ ou des objets avec différentes couleurs. Si pour certains aucune image n’apparaît, peu importe elles viendront avec l’entraînement, ils peuvent se concentrer sur des sensations agréables ou positives.

14 Développer la mémorisation l’attention et la créativité.

Afin de dépasser l’une des raisons de l’échec scolaire, la dichotomie cerveau gauche/cerveau droit ou la classique opposition entre le cœur et la raison. Aussi toute acquisition pédagogique doit se faire simultanément avec le cerveau gauche, outil de la logique, du rationnel, de l’analyse et de la précision, et avec le cerveau droit, outil de l’intégration, de la synthèse et support de l’intuition. C’est par une pédagogie des deux cerveaux que le véritable apprentissage est possible.

 

Exercice bilatéral du cerveau :

Sophronisation en position assise, visualisation d’un livre ouvert avec ses deux pages blanches, sur la page de gauche visualisation de la lettre A, sur la page de droite visualisation du chiffre 1, vous essayez de visualiser les deux pages en même temps, progressivement vous atteindrez la lettre Z et le chiffres 26.

Cet exercice peut se faire oralement.

Cet exercice peut être mener par un élève, et même de préférence par un élève présentant des troubles scolaires et/ou comportementaux.

Exercice de concentration : l’état de relaxation entraînement automatiquement une disponibilité accrue, des exercices de concentration peuvent être proposés ; ils doivent respecter une certaine progression tant au niveau de l’intensité que de la durée.

Les formes géométriques les plus efficaces pour se concentrer sont les dessins symétriques ; s’ordonnant autour d’un point central, ils se développent harmonieusement dans toutes les directions. L’élève crée une image interne, en recherchant la netteté de cette image et un temps de concentration de plus en plus long. Exemple une croix.

Les associations d’idées orales, liées plus ou moins autour d’un concept, d’un mot central.

Les associations libres d’idées mais donnant comme consigne d’éviter les couleurs par exemples.

Le comptage à rebours de 99 à 0, les chiffres pairs et/ou les chiffres impairs. Comptage de 1 à 10 puis, repartir de 1, si l’élève dépasse le 10 il n’est plus concentré.

Les élèves répondent suivant un ordre prédéfini, ou en les nommant d’une manière aléatoire, ce qui permet de s’apercevoir de ceux qui décrochent le plus facilement.

Le stop mental : laisser passer les images, les pensées qui défilent sur l’écran mental. Au stop de l’enseignant, effectuez un arrêt sur image (comme avec un magnétoscope) en essayant de conserver le plus longtemps possible la netteté de l’image ou de la pensée.

Cet exercice peut être proposé en fin de relaxation ou à n’importe quel moment de la journée, notamment entre chaque nouvelle leçon, il est tout particulièrement conseillé lorsque l’attention se disperse.

Variantes : dessiner le mot, l’image.

: description orale du mot, de l’image.

L’écoute du silence peut être proposée en début de cours ou entre chaque nouvelle leçon, afin de permettre à l’élève de se recentrer.

15 La présentation des énoncés :

Exemple pour les mathématiques :

Outre le choix des termes utilisés, l’ordre des informations influe sur la résolution des problèmes. Lorsque l’élève arrive à la question (traditionnellement situé en fin d’énoncé), l’élève recherche dans le texte Les éléments qui servent au calcul. IL peut ne plus se souvenir des chiffres. Il a à faire face à une surcharge de la mémoire de travail. La présentation de l’énoncé induit un fonctionnement de bas en haut, de la mémoire de travail à la mémoire à long terme. Lorsqu’il lit un énoncé traditionnel, l’élève doit retenir une suite de données avant d’arriver à la question qui devrait provoquer la synthèse.

Or, la mémoire immédiate retient mal une suite d’énumérations, les données ont de fortes chances d’être oubliées. Afin d’inverser cette procédure et d’utilise un système de haut en bas, il est possible de présenté des problèmes avec la question en début d’énoncé. Cela entraîne une nette amélioration des résultats.

16 La motivation.

Rappel sur la motivation : il est possible de définir la motivation comme une dynamique, une force résultant de l’adéquation entre désir et aspiration et modifié par l’image de soi. La motivation ne réduit pas à un comportement, elle est ce qui explique un certain type de comportement : ceux auxquels l’individu adhère. La motivation transparaît dans le sentiment d’être en accord avec soi-même, d’être en phase avec ses désirs et aspirations profondes, d’agir en accord avec soi-même.

Les buts et projets sont de l’ordre du mental, de la visualisation, de l’anticipation. Ils ne sont pas l’action elle-même mais l’objectif de l’action.

Sens et reconnaissance sont les deux gains essentiels de la motivation. Et ceci n’a rien d’étonnant compte tenu des racines de la motivation qui se situent à la fois dans le désir et les aspirations. La perte de sens (signification) est un sentiment diffus et rarement exprimé mais profondément vital. L’école de Palo-Alto et les antipsychiatres (auxquels se rattache l’école française de sophrologie) ont développé le thème du sens, clé de la gestion du désir. Quand deux messages contradictoires (ou double contrainte ex : aborder la détente d’une manière dynamique) sont en même temps tenus pour vrais dans les consignes, les explications, les demandes, et les attentes de l’enseignant, on brouille le sens et on rend inopérante la motivation de l’élève. La "motivation-utilisation" peut pousser l’enseignant à utiliser l’école au service de ses propres finalités sans prendre en compte l’intérêt de ses élèves.

Si la motivation peut paraître un terme finalement flou, par contre la démotivation semble plus facile à cerner, en effet se sont le plus souvent les défauts que l’on pointe du doigt et non les qualités. La démotivation correspond à des comportements tellement négatifs dans un environnement scolaire que ce mot est particulièrement évocateur. La démotivation touche au noyau central, que l’on peut appeler l’intérêt, le plaisir au travail et, à partir de là, se détériorent non seulement les résultats scolaires, mais aussi l’épanouissement personnel de l’élève.

17 Développer la motivation et préparation aux examens.

Afin de développer la motivation des élèves il faut tout d’abord, leurs fixer des objectifs réalistes et concrets afin de pouvoir leur permettre d’atteindre un niveau optimal de motivation. Les objectifs à atteindre ne doivent pas être trop difficiles ni trop simples. En effet, des objectifs trop faciles à atteindre, peu précis, ou l’absence d’objectifs, peuvent diminuer la motivation car les objectifs dirigent l’attention, facilitent la mise en place de stratégies d’action, poussent à agir et favorisent la persévérance. Par ailleurs, il faut se fixer des objectifs intermédiaires. Aussi, les résultats positifs réguliers entraînent un renforcement du positif.

Une des techniques la plus appropriée pour renforcer la motivation est la SAP (sophro-acceptation progressive) technique pendant laquelle l’élève va pouvoir vivre par anticipation un objectif précis et réaliste, réussi grâce à la mise en place d’une stratégie adaptée, au développement de qualités intellectuelles et psychologiques, au plaisir de faire tout ce qui nécessaire à la réussite.

1 Sophronisation de base.

2 Travail intra-sophronique. (niveau-sophroliminal)

Vous allez maintenant vous préparer mentalement, vous motiver pour votre prochain examen.

Vous formulez précisément et clairement l’objectif que vous voulez atteindre.

Vous situez votre action dans le lieu et dans le temps.

Vous pouvez vous voir vous-même, dans le cadre idéal, plein d’énergie et content de participer à cet examen.

Vous voyez les autres élèves, la salle dans laquelle vous vous trouvez.

Vous ressentez les effets agréables, positifs que ce lieu vous procure.

Vous visualisez la réussite de votre examen le plus concrètement possible.

Vous vivez toutes les sensations que vous avez habituellement lorsque vous réussissez.

Vous vous sentez en possession de tous vos moyens intellectuels et psychologiques.

Vous allez vivre, avec le plaisir de bien faire, toutes les actions nécessaires pour développer vos qualités intellectuelles et psychologiques.

Vous mettez en place différentes stratégies pour réussir.

Vous les visualisez.

Vous mettez en œuvre différentes procédures en vivant le plaisir de bien faire.

Vous vous sentez particulièrement prêts et compétents

Tout se déroule bien, se passe comme vous le souhaiter.

4 Désophronisation.

5 Phase de Récupération-Verbalisation (dialogue post-sophronique).

Le travail sur la motivation est à effectuer particulièrement, lorsqu’il y a eu échec, quand les résultats obtenus ne sont pas ceux attendus. Par exemple, l’élève(s) à la fin d’un examen échoué, dans un endroit calme et tranquille, en classe, à son domicile, peux effectuer une SAP (sophro-acceptation progressive).

La sophronisation de base permet déjà de récupérer psychologiquement et au bout de quelques minutes au niveau sophro-liminal, de se sentir plus serein pour analyser objectivement les causes de l’échec.

Vous visualiserez les différents exercices, tels qu’ils auraient dû être effectués. Il ne faudra pas oublier de (faire) revivre les actions éléments, ressentis, positifs, afin d’effectuer un renforcement du positif.

Parfois, il est difficile de mettre en œuvre une séance de SAP (par découragement lassitude). Certains élèves ont tendance à tout laisser tomber. Ils doivent alors, s’astreindre à faire une nouvelle séance, afin de développer harmonieusement leurs moyens intellectuels et psychologiques.

Lors des premières séances, il est quelquefois extrêmement difficile d’imaginer la réussite de l’examen. Avec l’entraînement, les images de réussite apparaîtront, la dynamique mentale se mettra en route.

18 Préparation aux examens avec la sophro-respiration-synchronique.

Description de la technique : le niveau sophro-liminal atteint, par une sophronisation de base, ou par un exercice de tension-détente l’élève se concentre uniquement sur sa respiration, libre, calme et abdominale.

A chaque expiration il formule un mot de son choix ; un mot qui incite à la tranquillité. Calme, paix, sérénité, harmonie, par exemple. Après ce bref exercice, l’élève abaisse progressivement son niveau de vigilance pour entrer encore plus dans la détente.

On passe ensuite à la deuxième partie de l’exercice qui consiste, pendant l’expiration, à faire une courte phrase sous forme de projet positif.

Exemple : demain pendant mon examen, je serais calme et je réussirai, on peut avoir ainsi recours à différentes phrases-types, soit par répétition, soit en passant de l’une à l’autre, à chaque respiration.

Viennent ensuite la désophronisation classique et le dialogue post-sophronique où l’élève raconte son expérience.

Indications : cette technique a son utilité comme moyen d’induction sophronique et pour l’élève, d’atteindre rapidement la détente en associant à sa respiration les mots : calme, relâchement, etc.

L’état sophronique obtenu, la méthode peut aider à la préparation aux examens. Elle permet aussi le renforcement du MOI et une gestion positive des problèmes.

19 Développer la pensée positive.

Un des leviers d’actions que peut utiliser l’enseignant pour obtenir des modifications de comportement ou de meilleurs résultats scolaires de ses élèves : c’est stimuler par le renforcement du positif. En effet les signes de reconnaissance positifs font plus que de modeler le comportement des élèves, ils sont aussi un enseignement et mettent l’image de l’enseignant en valeur aux yeux de l’élève.

La pratique de la SAP peut permettre à l’élève d’aborder positivement toutes les situations quelles qu’elles soient.

Pendant une séance l’élève va vivre par anticipation la réussite de l’objectif qu’il a choisi de positiver. Il va faire comme si c’était gagné, grâce à toutes ses ressources, à toutes ses qualités (physiques, tactiques, intellectuelles et psychologiques).

L’objectif de l’élève peut lui paraître, il a peur d’échouer, c’est un véritable obstacle. Au niveau sophro-liminal, il va se situer derrière cet obstacle, qu’il a réussi à franchir sereinement. Or ce qui est vécu dans l’imaginaire a la même influence au niveau inconscient qu’une expérience réelle. Et comme dans son imaginaire il vient de réussir, il replace l’obstacle à sa juste hauteur. Il dédramatise ainsi la situation.

Pourquoi préparer mentalement un objectif, l’imaginer, le visualiser en état de détente ?

Est-ce que la simple volonté de faire, le moment venu, ne suffit pas ?

Un exemple vous montrera que le vécu imaginaire est plus efficace que la volonté de faire. Vous sauterez sans crainte par-dessus un ruisseau large d’un mètre et profond de cinquante centimètres. Si le ruisseau est au fond d’un ravin très profond, vous hésiterez. Vous pouvez avoir la ferme volonté de sauter mais votre inconscient vous fait imaginer la chute. Vous aurez peur et ne sauterez pas. Ou vous sauterez mais vous ferez une chute à l’arrivée par maladresse alors que techniquement, le franchissement du ruisseau et celui du ravin sont identiques. La volonté s’accompagne souvent de crispation, de contractions musculaires parasites gênant les mouvements. Si vous avez imaginez, dans le calme et la détente, le franchissement du ravin, vous aurez la surprise de le franchir sans appréhension.

La visualisation de l’élève doit être la plus concrète et la plus détaillée possible. Et dans ce cas, il vivra les sensations qu’il a habituellement quand il réussi, quand il est content de lui parce qu’il a su utiliser toutes les capacités développées en entraînement sophrologique, il a su être à 100%, voire à 110% de ses capacités.

La visualisation peut se faire de deux manières :

  • Soit l’élève vit l’événement de l’intérieur, il est dans l’action, il est acteur.
  • Soit l’élève se voit faire comme sur un écran, il est spectateur.

Il est possible d’associer ces deux façons de faire, spectateur, puis acteur.

Recommandation : il est très important pour l’élève et pour l’enseignant quant aux objectifs envisagés.

Vous pouvez programmer positivement un objectif qui aura lieu dans quelques jours, quelques semaines et même quelques mois. Cependant, il faut également préparer des objectifs intermédiaires plus faciles, car leur réussite va créer un renforcement positif, donner confiance dans un premier temps en la méthode mais surtout donner confiance à l’élève. Il prendra conscience alors, qu’il est capable de réaliser ce qui lui tient à cœur, dans le calme, sans dépense inutile d’énergie.

Cette technique est également d’un grand secours pour dynamiser l’élève pour ses devoirs scolaires. En fin de cours il peut visualiser, vivre sa journée du lendemain. Il visualise les devoirs scolaires qu’il aura à effectuer en fonction de son emploi du temps. Dans son mental l’élève fait tous les efforts nécessaires, dans la détente, le calme, l’énergie, l’efficacité et le plaisir.

Un des secret de la réussite réside dans le plaisir de travailler. Avec l’entraînement sophrologique l’élève pourra constater qu’il est maintenant plus efficace en classe.

Mise en pratique :

Comme toute séance sophronique la séance comprend quatre parties :

1 Une entrée dans la relaxation.

2 Un travail au niveau-sophroliminal dénommé zone x ou zone de travail intra- sophronique.

3 Une désophronisation.

4 Une phase de récupération-Verbalisation (dialogue post-sophronique).

Séance sophronique :

Je m’installe le plus confortablement possible.

Je peux commencer à fermer doucement les yeux.

Maintenant j’effectue quelques respirations abdominales profondes.

Puis je retrouve ma respiration naturelle.

Je relâche mon front, sensation de front lisse, calme, détendu.

Et je peux peut-être accepter progressivement de détendre mon visage.

Je détends mes sourcils, je laisse aller mes paupières, je peux sentir leurs relâchements sur mes yeux qui se détendent, je relâche tous les petits muscles autour de mes yeux.

J’en profite pour apprécier toutes les sensations de douceur provoquées par la libération des tensions oculaires.

Je détends mes tempes.

Et maintenant je peux peut-être approfondir ma détende en laissant pénétrer la relaxation ou toute autre sensation agréable, dans les joues ainsi que la mâchoire, je desserre les dents, cela me permet d’entrouvrir les lèvres et de laisser ma langue prendre sa place naturelle, je laisse aller le phénomène naturel de salivation dans ma bouche.

Je peux prendre conscience de la circulation de l’air entre le nez et la bouche.

Détente du cou, des épaules, des bras, des avants bras, des poignets, des mains jusqu’au bout des doigts.

Ensuite je décontracte mes poumons, ma respiration se libère.

Détente du ventre.

Cette détente je peux la laisser pénétrer profondément dans tout le bas ventre, jusqu’à la région fessière.

Détente qui se prolonge dans tout l’abdomen.

Détente qui remonte, pénètre dans le dos, et qui glisse délicatement le long de la colonne vertébrale.

Et je laisse remonter ma détente jusque dans mon cerveau que je relâche comme un muscle.

Un certain nombre d’images, de pensées, de sensations peuvent venir à moi, je les laisse venir et repartir, sans les retenir.

A ce stade de ma détente je décide que tout ce qui pourrait venir de l’extérieur ne me gênera pas, tous les bruits me sont indifférents mais qu’au contraire cela m’aidera, cela m’aidera à approfondir ma détente, mon calme, renforcer la confiance, la force qui est en moi et à mieux me situer par rapport à mon environnement.

Je poursuis ma détente en relâchant les jambes, les muscles des cuisses que je détends.

Détente des genoux, des mollets, des chevilles et des pieds jusqu’aux extrémités des orteils.

Et chacune de ses parties détendues je les réunis dans l’ensemble de mon corps et de mon cerveau détendu.

Même si cette détente n’est pas parfaite, elle est suffisante pour m’amener dans un état de conscience différent.

Je vais maintenant pouvoir mettre en place une image agréable, une image réelle ou imaginaire positive de paix, de bonheur, d’harmonie. Quand je pourrais visualiser cette image je le signalerais en levant l’index droit.

Je vais maintenant pouvoir mettre en place, préparer mon objectif.

Je formule clairement mon objectif en termes concrets et positifs.

Je situe mon action dans le temps et dans le lieu, si je le peux (tel jour, à telle heure, en tel endroit).

Je visualise dans un premier temps la réussite de mon objectif, le plus concrètement possible.

Pour mener à bien cet objectif, il me faut développer certaines qualités, physiques, tactiques, intellectuelles et psychologiques. Et je me visualise dans la situation avec toutes les qualités physiques, tactiques, intellectuelles et psychologiques qui me sont nécessaires : calme, détente, efficacité, énergie, dynamisme.

Je vis le plaisir de faire travailler mon cerveau, le plaisir de mettre en œuvre des méthodes, des apprentissages, des connaissances, des stratégies qui réussissent, et le plaisir de m’impliquer au maximum.

A nouveau, Je visualise, je vis la réussite de mon objectif, grâce à tous mes efforts ; Je vois le résultat attendu affiché, et surtout je vis le plaisir d’avoir donner le maximum de moi-même, d’avoir su utiliser tous mes potentiels, mes capacités, et toutes mes ressources.

Je me visualise tel que je suis habituellement lorsque je gagne (sautant de joie ou calme et souriant). Je retrouve toutes mes sensations de réussite.

Je vais pouvoir maintenant rester quelques instants en contact avec toutes ses sensations de réussite positives.

Puis, je vais ramener ici et maintenant toutes mes idées de réussite, toutes mes sensations positives.

Je sais qu’elles vont m’aider à réaliser mon objectif. Il me suffira de laisser faire au moment voulu.

Et je vais envisager de faire ma reprise tout en sachant que je vais conserver pendant quelques heures, jours, semaines mes sensations de détente, de sérénité de réussite.

Puis maintenant je décide à mon rythme de quitter mon monde intérieur.

En sortant de cette séance, mes angoisses, mes tensions auront disparu. J’aurais acquis

davantage de confiance, d’assurance dans mes possibilités de réussite que je peux mieux

connaître et que je peux mieux utiliser pour m’aider à revenir tranquillement,

progressivement à mon état de conscience habituel.

Je me sens rempli de plaisir, de confiance et de joie, et en même temps profondément calme.

JE vais pouvoir effectuer quelques respirations d’abord légères, puis de plus en plus profondes ; puis quand je le désirerais, je pourrais bouger les doigts des mains, bouger les orteils, les pieds, les jambes et m’étirer comme après une bonne nuit de sommeil en respirant profondément.

A mon rythme, de manière autonome et quand je le désire, j’ouvre doucement les yeux lorsque mes muscles ont bien repris leur tonicité... et je retrouve la luminosité extérieure, l’endroit dans lequel je me trouve.

Je suis en pleine forme, et en parfaite harmonie avec moi-même et le monde extérieur.

Dialogue post-sophronique.

Avec le temps, la SAP finit par s’intégrer à la manière de vivre de l’élève. De manière réflexe, il se produit des flashes de visualisation positive avant une activité qui exige des efforts.

Cette technique de futurisation positive optimise et apprend à voir le côté positif de situations apparaissant comme négatives dans un premier temps.

Apprenant à aborder positivement n’importe quelle situation, la SAP fait partie des techniques de gestion du stress. Elle permet d’être à cent pour cent de ses moyens, de son potentiel. Enfin, elle apprend à partir gagnant.

20 Peur, angoisse, anxiété, stress.

Peur : Phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou imaginé, d’une menace ; C’est donc une réaction émotionnelle face à un danger réel ou imaginaire

Angoisse : Malaise psychique et physique, né du sentiment de l’imminence d’un danger, caractérisé par une crainte diffuse pouvant aller de l’inquiétude à la panique et par des sensations pénibles.

Anxiété : Etat d’angoisse, considéré surtout dans son aspect psychique. Ce serait donc une disposition d’esprit permanente qui concernerait plutôt les symptômes psychiques que physiques.

Stress : Réponse de l’organisme aux facteurs d’agression physiologiques et psychologiques ainsi qu’aux émotions qui nécessitent une adaptation.

Le distinguo entre ces définitions peut paraître subtil.

21 Apprendre à gérer le stress.

Le mot stress a le plus souvent une connotation négative, bien qu’il existe un stress positif, qui est un véritable moteur et un stress négatif, qui entraîne l’inactivité, le désintérêt, la démotivation.

Le but de la préparation sophrologique est de favoriser le bon stress en éliminant le mauvais. C’est une véritable régulation de l’énergie dans l’optique de la réussite. En cas d’hypostress, il faut appliquer des techniques de dynamisation mentale et/ou physique. En cas d’hyperstress, il faut récupérer.

Les facteurs de stress chez les élèves sont :

La fatigue mentale et/ou physique liée à un effort intense associé au travail scolaire et aux études.

La discipline de vie l’alimentation.

Une attention longuement soutenue.

L’angoisse des examens, période marathon qui exige la forme physique et mentale.

L’insatisfaction liée aux mauvais résultats entraînant une lassitude, une démotivation.

Le manque de confiance en soi, dans la classe, l’enseignant

Le manque de compréhension de l’entourage.

Les soucis de la vie personnelle et familiale.

Les facteurs de stress sont nombreux. Ils peuvent agir isolément ou en synergie. C’est pourquoi il est indispensable de disposer d’outils de gestion du stress.

La préparation sophrologique favorise la capacité à faire face aux situations stressantes.

Les techniques mentales de gestion du stress sont :

- La respiration contrôlée (relaxante ou dynamisante selon que le stimulus stressant rend agité ou apathique).

Les relaxations :

  • La sophronisation de base et l’image de détente.
  • La sophro-acceptation progressive.
  • L’échauffement corporel avant une activité mentale.
  • Le signe signal d’optimisation que vous allez apprendre.
  • La sophro-correction sérielle et le sophro-renforcement positif sont essentiellement utilisées dans les cas de stress intenses, de complexes ou de phobies.

Technique :

Le signe-signal d’optimisation.

Il s’agit d’une technique symptomatique dont l but est de substituer un geste à un symptôme. Celui-ci ne disparaît pas vraiment mais son remplacement par un geste-signal entraîne le soulagement immédiat des troubles dus au stress. Le conditionnement de ce signe-signal se réalise au niveau sophro-liminal où l’apprentissage est beaucoup plus rapide.

Ce geste devra être pratique, discret et inhabituel. Le signe-signal d’optimisation peut être un mouvement, un son, une sensation, par exemple : poing serré, trois doigts réunis, une manière de tenir son stylo, la formulation d’un mot ou d’un slogan comme, relax, cool ou fonce.

Séance sophronique :

Sophronisation de base.

Travail intra-sophronique.

Lorsque vous êtes parfaitement détendu, grâce à votre image de détente, vous faites (entendez ou ressentez) votre signe-signal d’optimisation, ce geste qui vous procurera automatiquement efficacité, lucidité, calme et énergie, pour faire face à toutes les situations désagréables de la vie.

Vous le gardez quelques instants, alors que vous êtes parfaitement détenus et sereins.

Puis tranquillement, vous laissez de côté votre signe signal, en sachant parfaitement, que, chaque fois que vous en aurez besoin, pour faire face à toute situation de stress, il vous suffira de refaire ou de reprendre de manière réflexe, ce geste, pour retrouver l’efficacité, l’équilibre nécessaires pour bien agir.

Vous reprenez votre position initiale et vous conservez quelques instants encore votre image de détente. Relax. Calme.

Tranquillement, vous laissez s’éloigner votre image, en sachant que dans toutes les circonstances difficiles de la vie, il vous suffira de faire, automatiquement, votre signe-signal de régulation pour faire face et vous adapter (pour retrouver le calme et la détente ou pour retrouver l’énergie nécessaire pour être à votre niveau optimal).

Sophro-acceptation progressive 

Pendant laquelle vous programmez la réussite en toute efficacité, dans le calme et la concentration, de l’examen à passer.

Désophronisation

Dialogue post-sophronique.

Une séance de signe-signal d’optimisation suffit pour conditionner le geste à deux conditions :

  • Que l’élève sache parfaitement bien se détendre physiquement et mentalement ; il faut donc qu ‘il est une image de détente efficace.
  • Qu’il soit motivé c’est à dire qu’il rencontre des situations de stress gênantes et qu’il veuille les surmonter sans difficulté.

Il faut savoir que chaque utilisation du signe-signal lui fait perdre un peu de son efficacité. Il faut donc le réactiver de temps en temps.

Si un élève présente d’importantes réactions de stress, il faut prévoir une séance individuelle ou l’adresser à un psychothérapeute qui pourra lui faire une technique conditionnée suivie éventuellement d’une sophro-correction sérielle.

CONCLUSION :

Pour atteindre une école de qualité, il est plus que temps d’ouvrir les yeux pour aider l’élève qui attend de nouveaux Objectifs de Différenciation et d’Individualisation de l’Enseignement ; ainsi qu’un système éducatif fondé sur la coopération entre élève et enseignant et non sur le contrôle, le blâme, la critique et la contrainte. Enfin, et grâce à la sophrologie l’enseignant quand il joue son véritable rôle celui : de modèle de référence auquel il est possible de s’identifier, de médiateur entre ses connaissances et ses élèves celui-ci peut obtenir de grands résultats scolaires avec ses élèves, cela dépendant de ce qu’on leur demande et de la manière dont on leur demande.