Qu'est-ce qu'une NDE ? (ou EMI)

 

 

       De nombreuses personnes ayant frôlé la mort , que ce soit par accident, lors d'une opération chirurgicale ou dans d'autres circonstances traumatisantes, rapportent par la suite une expérience particulière qui s'est produite alors qu'elles étaient apparemment inconscientes. Identifiée et décrite par Raymond Moody en 1975, elle fut alors baptisée Near Death Experience (NDE), mais avait déjà reçu le nom d'Expérience de Mort Imminente (EMI), en France au XIXè siècle. Selon un sondage Gallup de 1982, huit millions d'Américains auraient vécu une NDE. L'étude de milliers de NDE a fait ressortir la présence de composantes bien identifiables qui forment un schéma type de l'expérience. Il n'y a pas deux NDE semblables, et tout le monde ne vit pas toutes les étapes connues, mais une NDE est facilement reconnaissable à certains traits particuliers comme la sensation de sortir de son corps, l'impression de pénétrer dans une réalité transcendante, la perception d'une lumière-présence irradiante d'amour, etc.

      Il existe des NDE à vécu négatif, effrayant ou désespérant, mais relativement aux NDE dites positives, encore peu de cas ont été recensés à l'heure actuelle. On ne sait s'il s'agit d'une réelle rareté ou d'un effet de norme de la NDE positive.

      Les effets à long terme de l'expérience font également partie de sa typologie. On constate significativement une élimination de la peur de la mort, une transformation de l'échelle des valeurs : les préoccupations de compétition sociale, de réussite matérielle et professionnelle passent au second plan, tandis que les valeurs d'amour et d'assistance à autrui deviennent prioritaires. Un sens de la vie se dégage, un but se définit qui éclaire la vie après une NDE. Cet effet semble notamment thérapeutique pour les suicidants. Indépendamment d'une pratique religieuse, dans la plupart des cas, la personne devient intimement persuadée de l'existence d'une réalité spirituelle.

      Une NDE se produit chez des individus normaux et sains, qui la plupart du temps ignoraient tout de l'expérience avant qu'elle ne survienne. Des personnalités du monde scientifique, médical, politique et artistique ont d'ailleurs vécu des NDE, mais hésitent à en parler publiquement. On la retrouve chez l'enfant comme chez le vieillard, chez l'homme comme chez la femme, indépendamment de leur passé culturel et religieux. La recherche se tourne actuellement vers des facteurs prédisposants d'origine plus profonde.

      On ignore ce qui déclenche une NDE ou le fait qu'on s'en souvienne, car si, selon certaines statistiques, seulement 35% de ceux qui ont frôlé la mort en rapportent une, il se peut que tout le monde la vive et que 65% la censurent. Aucune recherche scientifique n'a abouti sur ce point, ni sur ce qui déclenche l'expérience, ni sur sa nature, bien que certaines convergences se fassent jour : elle constitue bel et bien une réalité de vie et un objet de recherche scientifique, en tant que structure universelle colorée par des influences culturelles. Des modèles neurophysiologiques commencent à émerger et il est probable que ce sont des expériences de ce type qui sont à l'origine du sentiment du sacré et de la constitution des religions.
Pouvant difficilement être mesurée à l'aide des critères de la réalité matérielle habituelle, la NDE met en jeu de nombreuses redéfinitions : réalité, normalité, croyance, spiritualité, etc.

     Si l'approche de la mort est un facteur déterminant pour avoir, ou se souvenir d'une NDE, celle-ci peut néanmoins se produire en d'autres circonstances, quand disparaît la conscience de veille ordinaire.

     Vivre après une NDE et en faire une expérience positive est un chemin ardu qui exige au minimum une écoute ouverte et éclairée de l'entourage. Il est donc très important que des recherches rigoureuses soient menées pour établir le sérieux de cette expérience et pour favoriser l'information à son sujet.

     C'est pourquoi IANDS-France organise des rencontres entre témoins de NDE et se doit de recueillir le maximum de témoignages (avec garantie d'anonymat) pour étayer une recherche qui concerne finalement l'humanité en général.

L'EXPERIENCE DE LA MORT

Texte proposé par Michel BON (Jampa Tarchin), moine bouddhiste, Docteur en sociologie

      Le texte ci-dessous a été rédigé par Ter-Ton Karma Ling-pa, lama tibétain du XVème siècle dans son traité "Se libérer par la science des signes de la mort". C'est un très court résumé du processus classique de la mort au niveau des corps subtils. Il montre que la mort peut être une occasion de libération. Mais ce processus de la claire lumière se produit pour chacun de nous, inconsciemment, au moment où nous passons de l'état de veille à l'état de sommeil : il est donc quotidien. On peut le rendre conscient durant sa vie par une pratique méditative et atteindre l'illumination par cette voie (1).

       Ce sont donc les six catégories de signes qui annoncent la mort. Il ne faut les examiner qu'après avoir accompli les rituels préliminaires adéquats afin d'entraîner les signes prophétiques. Si un de ces présages vous apparaît, appliquez-vous aux techniques de longévité et tentez de dévier le cours d'une mort prématurée.

     Si ces techniques échouent et que votre durée naturelle de vie arrive à son terme, ce sera vraiment le début de l'expérience de la mort. Voici les signes immédiats de l'avance de la mort.

      Tout d'abord les cinq facultés sensorielles commencent à faiblir. Ce qui se traduit extérieurement par des vomissements et la perte de l'appétit ; il y a une première baisse de la chaleur corporelle et, par peur, on éprouve des difficultés à lever la tête. On a la sensation intérieure que sa tête tombe lourdement.
      On fait ensuite l'expérience des signes marquant le retrait de chacun des éléments. L'élément terre s'effondre. Extérieurement la chair et les os se rapetissent légèrement. Intérieurement, le corps se sent lourd et l'on a l'impression de chuter à terre d'une certaine hauteur.
     La terre se dissout dans l'eau. Extérieurement, le corps perd de sa forme naturelle. La force physique se dérobe et on se sent intérieurement engourdi et nébuleux.
     Le sang et la lymphe constituent les éléments aqueux internes. Quand ils viennent à manquer, c'est le signe de la disparition de l'élément interne eau. Des liquides coulent de la bouche et du nez et on éprouve une sensation de soif. C'est le signal que l'élément eau s'est dissout dans le feu.
      On ressent alors une sensation interne de chaleur. A ce moment-là, il peut y avoir soit clarté d'esprit, soit de la confusion. La chaleur corporelle, qui représente l'élément interne igné, bientôt se dissout. Les yeux se rétractent dans la tête et l'on n'est plus capable reconnaître personne. Le pouvoir de l'élément feu se retire dans l'élément air, ce qui entraîne la disparition de la chaleur corporelle.
      L'élément externe vent se retire. C'est l'air qui est l'aspect externe de cet élément et lorsqu'il se dissout dans l'élément interne air, la respiration devient haletante et les membres se mettent à trembler. Comme signe interne, l'esprit devient agité. On est alors visité par la vision de l'apparition d'un mirage et d'une mince volute de fumée.
      La goutte femelle rouge provenant de sa mère monte ensuite le canal central : l'esprit se remplit d'une sensation de rougeur. Cela indique que l'esprit d'apparition s'est dissout dans l'esprit d'accroissement.
      C'est le moment propice pour mettre en pratique les yogas tantriques qui transforment le désir en énergie d'éveil, coupant par là-même quarante des quatre-vingt esprits conceptuels.
Le sperme blanc provenant originellement du père descend le canal central. Une vision d'une blancheur éclatante se produit et l'esprit se remplit de cette blanche apparition. C'est l'instant précis où l'esprit d'accroissement s'est dissout dans l'esprit de l'acquisition. Le yogi peut alors transformer l'aversion en énergie d'éveil et se sépare ainsi de trente-trois des esprits conceptuels restants.
      La respiration passe à présent dans de longs soupirs ralentis. La goutte femelle se dissout dans le canal du support de la vie et parvient au cœur. C'est le stade qu'on appelle "noir éclatant" puis survient la chute dans une fosse d'une extrême noirceur.
      L'esprit d'acquisition se dissout dans l'esprit de proche réalisation. Le yogi doit à ce moment transformer l'ignorance en énergie d'éveil et se séparer des sept derniers esprits conceptuels.
     Alors, la bouche s'ouvre et les yeux se retournent dans leurs orbites, en en révélant entièrement le blanc. L'apparition extérieure est similaire à un coucher de soleil. Toutes les réminiscences et manifestations sensorielles cessent et l'on a la vision que toutes les images se dissolvent dans l'obscurité, dans un immense étang de noirceur. La respiration se fait superficiellement et, intérieurement, on "expérience" une vision de crépuscule et de ténèbres.
Puis deux des cinq gouttes femelles de couleur rouge tombent simultanément dans le cœur. La tête s'affaisse, on prend quelques longues respirations, la respiration devient ensuite ténue.
Les trois autres gouttes femelles tombent dans le cœur. La personne émet le son hik avec un mouvement respiratoire d'un empan d'amplitude.
     Une apparition d'un noir éclatant s'élève dans l'esprit et on sombre dans l'inconscience.
La respiration cesse définitivement et les gouttes rouges et blanches des forces mâles et femelles se réunissent dans le cœur. On sort de l'inconscience dans un état de joie. Cette conscience joyeuse se fond dans la claire lumière et l'on fait l'expérience de la félicité qui lui est simultanée.
    La conscience primordiale au centre du cœur se fond dans l'ainséité (2) des claires lumières mère et fils. A cet instant, les énergies internes cessent et l'esprit et l'énergie subtils pénètrent dans le canal le plus secret de l'être.

     La claire lumière fondamentale apparaît à tous les êtres vivants. Aux yogis hautement réalisés, le moment de l'expérience de la mort où les claires lumières mère et fils entrent en concordance fournit une excellente occasion d'atteindre la libération et l'éveil. Par la mise en pratique des méditations appropriées, l'esprit du yogi se transforme à ce moment-là immédiatement en l'ultime état de la sphère de vérité qui transcende toute production, toute création.

     C'est ainsi que le yogi parvient à l'éveil. L'esprit devient la sagesse du Dharma-Kaya (3) et se manifeste sous la forme du Sambogha-kaya (4) et du Nirmana-kaya (5) afin d’œuvrer au bien des êtres vivants.

     Ainsi, l'éveil est non seulement possible en cette vie même, mais ceux qui n'atteignent pas ce but de leur vivant, peuvent aussi le réaliser au moment de mourir. C'est pourquoi rendez-vous compte de l'importance de l'obtention d'une forme de vie humaine et prenez à cœur la pratique des profondes instructions. Si vous ne comprenez pas au cours de votre vie ces instructions, vous ne serez jamais en mesure de reconnaître la claire lumière au moment de votre mort.

     Tous les êtres ont vécu, sont morts et on repris naissance un nombre incalculable de fois. Maintes et maintes fois, ils ont fait l'expérience de la pure claire lumière inexprimable, indescriptible. Et pourtant à cause de la confusion suscitée par l'obscurité de leur ignorance innée, sans fin ils errent dans la ronde des existences. C'est une bien périlleuse situation et vous devez ne pas gaspiller les chances d'éveil qu'offrent un esprit et un corps humains.

      (1) Il a été publié par Glenn H. Mullin dans "Death and dying", the tibetan tradition" (Arkana, Boston, London), anthologie des textes bouddhistes sur les aspects de la mort, beaucoup plus variés que l'on ne croit avec la seule connaissance du célèbre livre des morts, le Bardo Thôdol. Il a été traduit en français par Olivier de Ferai et paraîtra aux Editions Trismégiste. Les personnes qui aimeraient se documenter sans attendre pourront voir développer le thème de ce texte, avec bien d'autres informations très profondes sur les pratiques tantriques, dans "Claire lumière de félicité" de Geshé Kelsang Gyatso (Editions Dharma, diffu-sion Dervy). Cet enseignement secret n'était révélé que par de hautes initiations : il est maintenant à la portée des lecteurs occidentaux qui aiment savoir où ils s'enga-gent. Mais il ne pourra porter ses fruits qu'à travers une transmission initiatique et une longue pratique guidée par un Maître d'une des lignées tibétaines.
    (2) Ainséité : les choses telles qu'elles sont, c'est-à-dire leur nature de vacuité
    (3) Dharmakaya : corps de Dharma, corps psychique de vérité, corps de sagesse
    (4) Sambhogakaya : corps de lumière d'un Bouddha, corps de jouissance
    (5) Nirmanakaya : corps physique d'un Bouddha, corps d'émanation

(Bulletin Iands 04, Mai 89)


 

LE PANORAMA DE LA VIE DANS LES NDE

Compte-rendu de la conférence de David LORIMER, le 19 décembre 88, à la Société de Thanatologie.

     Le panorama de la vie est cette expérience qui se produit dans les NDE et dans laquelle la personne revoit défiler rétrospectivement sa vie, généralement en se dirigeant vers sa naissance, mais quelquefois à partir de sa naissance souvent en émettant un jugement moral sur de ses actes.

     D. LORIMER distingue deux sortes de panorama de la vie. La différence entre les deux est plus une question de profondeur que de nature : la mémoire panoramique et la revue ou évaluation de la vie.

     Dans la mémoire panoramique, on a un défilé d'images et de souvenirs sans aucun engagement émotionnel direct, sans identification, en spectateur. L'expérience est involontaire, on n'a pas le sentiment de pouvoir la contrôler. Elle se caractérise par une très grande rapidité, le temps n'y est plus le même. Elle est très vive, très intense, à aucun moment elle ne paraît illusoire. Elle est très précise, les moindres détails sont revus, distinctement.

     Dans l'évaluation de la vie, on a une sorte d'équivalent du jugement dernier, ou du jugement particulier. La vie est revue dans un contexte de justice. Cela correspondrait à la rencontre avec ses propres actions, à l'époque médiévale (encounter with deeds), le symbole de la balance ou du pont plus ou moins étroit selon qu'on a été mauvais ou bon. Cette revue de sa propre vie peut être initiée par l'Etre de Lumière : "qu'avez-vous fait de votre vie ? Qu'avez-vous fait pour autrui, pour l'humanité ?" C'est l'évaluation du Moi inférieur par le Moi supérieur, par le Soi. Ce n'est pas une évaluation faite par quelqu'un d'autre, mais par une partie de soi, sans qu'il y ait possibilité de rationalisation ou d'excuses. Il y a prise de conscience de l'effet de ses actes, de sa propre responsabilité, de l'interdépendance des consciences, qui n'apparaît pas dans la vie de tous les jours. Toutes les blessures, que l'on a infligées aux autres sont alors ressenties en soi, encore plus intensément. On peut parler d'un karma-boomerang.

    David LORIMER a replacé l'expérience du panorama de la vie dans le cadre de certaines théories et fait quelques phénomènes du domaine de la recherche parapsychique. Ces autres phénomènes sont :
 


      Les théories adéquates pour rendre compte de l'expérience du panorama de la vie seraient :


Quelques points de conclusion :
 


         Cette interdépendance intérieure en relation avec une interdépendance extérieure, constatée dans le panorama de la vie, fait écho, de nos jours, au mouvement écologique. On y trouve les mêmes implications éthiques de responsabilité, de responsabilité, de sensibilité, sur fond d’unité de conscience dans le sens interieur et d’unité de biosphère sur le plan extérieur.

ELEMENTS DE LA DISCUSSION

A propos des observations faites lors des sorties de corps :

Hubert LARCHER
II existe, pour les disciplines scientifiques, des capacités à appréhender ces objets frontières. Outre les phénomènes psychiques, dits parapsychologiques dans le vocabulaire actuel, il y a aussi des phénomènes dits para-physiques. Par l'intermédiaire de ces phénomènes para-physiques, comme on peut voir dans certaines maisons hantées, il n'est pas impossible que l'objectivité prête un certain champ d'expérimentions à des physiciens.

A propos des enregistrements sur bande magnétique de voix et sur écran d'images attribuées à l'au-delà :

Jean-Louis-SIEMONS
Objectivement, on peut seulement en dire que dans certaines conditions, des gens enregistrent quelque chose. Il n'est pas du tout prouvé que ce soient les morts qui parlent. Quant aux images TV, lorsque l'on voit apparaître Romy Schneider avec son joli costume à pois ou à rayures, on se demande si dans l'au-delà elle est encore avec son petit costume avec des pois ou des rayures. Est-ce que c'est Romy Schneider qui apparaît ou bien est-ce autre chose ? Est-ce qu'il n'y aurait pas conservation, peut-être, de l'information de ces choses-là quelque part ? Certains physiciens, qui auraient de la chance, n' auraient-ils pas la possibilité de saisir ces images et de les faire apparaître sur un écran de télévision ? La question reste posée, et ceci même en l'absence de fraude : est-on est bien en présence de messages qui viennent des morts ?

Hubert LARCHER
Les Français ne sont pas aussi en retard qu'on veut bien le dire, seulement nous ne le. claironnons pas. Nous avons fait, notamment, des recherches sur les voix de RAUDIVE etc... Je rejoindrai l'avis de physicien de Jean-Louis SIEMONS : nous avons trouvé des phénomènes qui sont des captations tout à fait inattendues de voix radiophoniques , qui sont enregistrées sur un magnétophone et qui peuvent venir d'assez loin. Ce ne sont donc pas des voix de morts. Je n'exclus pas qu'il puisse en avoir, car je n'en sais rien. Qui plus est, en ce qui concerne les expériences de télépathie, nous avons, dans nos archives des expériences de télépathie à travers le temps. La télépathie n'est pas seulement spatiale ou trans-spatiale, ou plutôt supra-spatiale, mais aussi supra-temporelle, ou trans-temporelle. Autrement dit, nous avons des expériences de transmission de mémoire, d'ex-vivants à vivants, cela ne veut pas dire que ce sont des transmissions de morts à vivants. Pour l'instant les avancées technologiques pourront peut-être nous permettre d'aller plus loin par rapport à ce que nous savons aujourd'hui.

       Le mot preuve est justement le mot difficile. Il existe en effet des cas d'enregistrement négatif : on enregistre sur magnétophone une personne qui parle, cette personne tombe en transe et continue à parler pendant sa transe, nous continuons à l'enregistrer, puis elle sort de sa transe, continue à parler et à être enregistrée. Ensuite, on réécoute la cassette, et pendant toute la période de transe, il y a le silence. C'est la même chose en négatif. Si on peut avoir un non-enregistrement qui est explicable par une psychocinèse, il peut y avoir un enregistrement par psychocinèse, c'est à dire par l'intermédiaire d'un agent psychocinétique. Ce qui n'exclut pas du tout que cet agent psychocinétique soit le moyen par lequel s'enregistre la mémoire de quelqu'un d'autre, d'un ex-vivant, par exemple. Mais est-ce une preuve de la survie du mort ? Nous ne pouvons pas l'affirmer. Mais je ne veux pas décourager les recherches.

      Conclusion proposée par Hubert LARCHER
Dans la mesure où les sens extérieurs s'exténuent, et où le passage vers la mort approche, avec une déconnexion de cette vie ici et maintenant, il se produit une évolution, une transe de la mort, qui mène vers l'idée de transcendance. Plus la transe est profonde, plus on va vers des jugements moraux, et vers la déconnexion de notre conditionnement de temps d'espace et de mouvement. Dans la mesure où nous échappons à ces conditionnements terrestres (il convient ici de faire une distinction entre les mots âme, psyché et esprit), dans la mesure où l'esprit se dégage, l'esprit au sens de St-Paul, il se produit une meilleure perception ou appréhension de la continuité du réel cachée par la discontinuité des apparences. On va vers la notion d'un continuum où l'objectif et le subjectif interagissent, et où agit une intersubjectivité qui est dans la profondeur et qui nous unit tous, et dont la clef est l'amour.

E.S.M.

   (1) le catalyseur en fut le livre de Patrice VAN EERSEL : La Source Noire.
   (2) Editions LAFFONT
   (3) D. LORIMER, succédant à Margot GREY, est actuellement Chairman de IANDS-UK
   (4) cassettes enregistrées des deux conférences à notre Centre de Documentation : si vous désirez les écouter, venez avec votre baladeur (écoute seulement possible avec un écouteur individuel) : sur rendez-vous. La totalité de la conférence sur le panorama de la vie réécrite par son auteur, paraîtra dans un prochain bulletin de la Société de Thanatologie.
   (5) dans notre prochain bulletin, compte-rendu des conférences de PRIBRAM (SIRIUS et TOURS) et article sur le modèle holographique par André BONALY. Maître de Conférence

(Bulletin Iands 03, Décembre 88)

 

**Pour plus de renseignements, rendez-vous ici**

Je conseil un livre pour les intéréssés de NDE, "Les thanatonautes" de Bernard Werber.

 

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