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Bigfoot, Sasquatch et Yéti... |
Qu'il s'agisse du Bigfoot du Canada, du Sasquatch de l'Amérique du nord ou du Yéti d'Inde septentrionale des témoignages semblent affluer de toute la planète. Ses témoignages coîncident pour la plupart avec les rapports historiques, où l'on nous rapporte plusieurs cas plus ou moins mythologiques. Le fameux bigfoot a été aperçu un peu partout sur la planète et a été baptisé à plusieurs reprises de différents noms.
L'histoire du Bigfoot, est fondée souvent par des rapports sur de vieux journaux, et des lettres de vieux prospecteurs du Nord ouest Américain, et des archives de compagnies.
Le plus vieux rapport nous vient du London Time et il est daté de 1780. Il y a d'autres rapports qui nous viennent aussi de certaines tribus Indiennes, les légendes indiennes d'Amérique du Nord faisaient allusion à un géant velu, diversement appelé sasquatch, omah, windigo, Tsonaqua, Bukwas, Selatiks etc...
"Depuis des décennies, les "visages pâles" ont à leur tour signalé une créature humanoïde et velue de très grande taille, essentiellement dans les forêts montagneuses de l'ouest des USA et du Canada (états de Californie, Oregon, Washington, Colombie britannique, etc.). En raison des traces de pas démesurées qu'elle laisse sur le sol (jusqu'à 45 cm de long), cette créature a reçu le nom de bigfoot ("grand pied")".
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1) Quelques témoignages
- en 1969, Mr. et Mrs. Robert L. Behme, de Magalia (Californie), firent une curieuse rencontre nocturne :
"Le 16 avril, à environ minuit, nous étions en voiture sur la route entre Paradise et Stirling City. La région environnante est très boisée, bien arrosée, et traversée par de profonds canyons. Comme nous amorcions une longue courbe, nos phares éclairèrent ce qui semblait être un homme dans une fourrure, traversant la route. Pendant un instant nous eûmes une vue de face quand il se tourna vers la voiture, puis il s'enfonça dans l'obscurité. Notre impression fut qu'il était haut de plus de 6 pieds [1,80 m], complètement couvert de courts poils noirs qui semblaient être marqués soit de taches blanches, soit de boue. Sa face était blanche et glabre bien que les détails apparaissaient comme confus. Les yeux ne brillaient pas dans la lumière comme c'est le cas des yeux d'un animal. La tête était petite et se terminait en pointe au sommet. Il était lourdement bâti avec des jambes particulièrement lourdes." (Byrne 1975).
2) Canulars
- en 1924, Albert Ostman, un bûcheron canadien, aurait vécu une semaine prisonnier d'une famille de sasquatchs.
Son témoignage a beau avoir fait illusion auprès divers chercheurs (John Green, Ivan Sanderson), ce n'en est pas moins un canular. Entre autres énormités, l'enlèvement d'Ostman par le mâle sasquatch, alors qu'il dormait dans son sac de couchage, aurait dû provoquer l'hilarité de toute personne un tant soit peu sensée ; de plus, dans maintes légendes, le Diable ou le croque-mitaines sont accusés d'enlever leurs victimes dans un sac : le sac de couchage est l'adaptation forestière de cette légende. De même, l'utilisation de la tabatière pour enivrer le sasquatch (permettant à Ostman de s'enfuir), est à rapprocher du folklore des lumbermen canadiens, suivant lequel on peut neutraliser le Diable en lui faisant priser du tabac.
3) Analyse cryptozoologique
"Le nombre très élevé (trop élevé ?) de rencontres, la pauvreté de la plupart des témoignages (qui se limite souvent à des stéréotypes comme "a big hairy man" ou "a huge ape-man"), l'appropriation du sasquatch par le cinéma et la culture de masse, la propension des Américains aux histoires les plus invraisemblables (à commencer par les enlèvements à bord d'OVNI) -- tout cela tendrait à accréditer la thèse que ce dossier n'est qu'une vaste fumisterie, thèse que partagent la plupart des anthropologues".
"Pourtant, on possède aussi des indices matériels que l'on ne peut rejeter aussi facilement : qu'on le veuille ou non, l'existence d'une créature humanoïde et velue de très grande taille dans les forêts de l'ouest américain est une donnée incontournable".
"Plusieurs auteurs, notamment le journaliste John Green et l'anthropologue Grover S. Krantz, ont proposé de rapprocher le sasquatch du gigantopithèque, un singe fossile connu par d'énormes mandibules du pléistocène de Chine du sud. Grover Krantz a même décrit le sasquatch dans un article pour les Northwest Anthropological Research Notes sous le nom de Gigantopithecus canadensis, en considérant les empreintes de pas de Walla Walla présentant des dermatoglyphes (1982) comme l'holotype de l'espèce, au même titre que l'on décrit des animaux préhistoriques à partir de leur simple empreinte".
"Si l'existence d'un grand primate inconnu dans l'ouest du continent nord-américain fait peu de doute au regard de tous les éléments disponibles, son identification avec le gigantopithèque pose toutefois un problème zoogéographique".
Description du Bigfoot à partir de témoignages :
"scalp"(de yeti) du monastère de Pangbotchi,
en réalité fabriqués par les sherpas à partir de la peau et des poils du
garrot d'une chèvre sauvage locale
4) Indices matériels
- des photographies, certes floues.
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- des films super 8 ou vidéo, même si le fameux film de Roger Patterson (1967) fait penser à un homme vêtu d'une peau et affublé d'un passe-montagne plutôt qu'à un primate inconnu.
- des enregistrements de cris, dont les vocalises se situent, tant en fréquence qu'en puissance, en dehors des capacités humaines.
- des traces de pas, qui ont fait l'objet d'études anatomiques et biomécaniques très approfondies, notamment par Grover S. Krantz, anthropologue. En particulier, certaines d'entre elles montrent la présence de dermatoglyphes (empreintes digitales et palmaires du pied), rendant une supercherie invraisemblable. Notons qu'il ne s'agit nullement de pieds humains de grande taille, puisque les traces (en tout cas celles qui résistent à l'examen) présentent des caractères anatomiques bien spécifiques : double thénar (l'éminence charnue à la base du gros orteil), allongement relatif du calcaneum, pied plat (absence de voûte plantaire), faible différenciation des orteils, etc.
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- des traces de mains, faisant apparaître notamment une faible opposabilité du pouce.
- des excréments.
- des poils, dont l'analyse biochimique par Jerold Lowenstein a révélé la parenté avec les primates supérieurs.
- À Washington, John Napier, éminent spécialiste des primates, est persuadé de l'existence du Big Foot. Il fonde sa conviction sur la découverte à Bassburg, dans l'état de Washington, du mois oct. 1969, de 1089 empreintes.
- On a déjà découvert des fossiles en Chine et au Viet-Nam.
- M. Von-Koenigswald, paléontologue hollandais, découvre en Chine en 1954 le Gigantopithecus , et évalue cet homme-singe, à 2,75 mètres et environ 300 kg.
Est-ce que le Gigantopithecus vivrait encore, ou une autre lignée et peut-être plusieurs autres? Fait intéressant, en 1920, on aurait abattu à la frontière de la Colombie et du Venezuela, cet animal différent de tous les singes d'Amérique du sud qui mesurait 1,5 mètre et qui n'avait pas de queue. Ce singe d'Amérique du Sud est toujours contesté par les cryptozoologistes eux-même. Mais il faut dire qu'ils n'ont jamais revu ce type de singe.
Conclusion :
Lorsque vous vous promenez dans les bois et que vous voyez des empreintes d'ours, doutez-vous de l'existence des ours? André Croteau (chroniqueur plein air de Radio Canada) combien de fois avait-il vu un ours en se pronemant en forêt , pas en allant a la chasse, mais juste en se pronenant. Il a répondu : Deux fois en 40 ans d'expérience en forêt, et ça avec un intervalle de 15 à 20 ans entre les 2 fois.
Si cette espèce de singe ou d'homme-singe a survécu, serait-ce dû au fait qu'il a su éviter l'homme? Dans beaucoup de cas d'apparitions décrites par les gens, très souvent, il y avait des chevaux ou d'autres animaux dans les environs. Est-ce que ces animaux n'aidaient pas à cacher l'odeur de l'homme? Le devoir d'un scientifique est de chercher
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