1998 - 1999

Mémoires dédiées aux futurs et futurs artisans de la fêtes et de la guindaille

C’est, en 1988 que naquit près de la place de l’Yser, avenue de l’héliport à l’initiative de certains grands, la formation en sciences commerciales en alternance en cours de jour de l’Institut Supérieur de Commerce St Louis.

Depuis, l’Institut que nous connaissons et que vous avez la chance de connaître dans sa structure actuelle a connu maintes et maintes transformations.

Les instances dirigeantes, formateurs, professeurs, comité de direction et étudiants faisant partie directement ou indirectement du conseil d’administration du C.E.A., et des autres conseils de la Haute Ecole se sont battus pour offrir une formation sens cesse axée vers une connaissance pratique de l’entreprise, par le biais des stages et une connaissance théorique par le biais des cours.

En 1994, les membres de l’Institut dans sa totalité ont géré le problème du décret Lebrun (projet des Hautes Ecoles - restrictions des subventions de la Communauté Françaises,...) en s’alliant avec l’ICHEC et L’ISFSC. Les négociations auxquelles certains étudiants de l’époque étaient convié ne se sont pas toujours passées très démocratiquement. Mais quand on se retrouve dans une situation politico - économique ou on parle du pain et de l’argent du pain, il y a toujours magouilles.

Suite à l’accord d’alliance, l’Institut déménagea dans le superbe endroit de la rue du Duc 133 (anciens locaux de l’ICHEC).

En 1999, l’Institut fut obligé de raccourcir d’une année son cycle de formation pour répondre aux exigences d’un nouveau décret voté par le parlement de la Communauté Française. Décret stipule que tous enseignements supérieures universitaire de type long doivent suivre un cycle de quatre ans.

En 2001, ISC St louis, formation cours de jours et cours du soir, fusionnera intégralement avec l’ICHEC, seul subsistera la méthode d’enseignement qui à fait du CEA et de l’Institut ce qu’il était « la formation en alternance ».   Que de grands changements !

Mais toutes ces évolutions ont en partie été également assumé par les étudiants ou du moins ceux qui en sont les représentant c’est-à-dire les administrateurs et délégués du cercle du C.E.A. et les différents membres de l’assemblée générale.

Quand à moi, j’ai grandi et affirmé mon caractère au cours de ces années. Baptisé en 1994, par un certain Marc Derijck et son comité, je me suis déjà imposé en tant que bleu comme un futur président de baptême. Pour tout vous avouer, je suis rentré à l’Institut avec cet objectif mais aussi celui de réussir. D’ailleurs,  j’ai pris un peu de temps pour terminer, je suis sortis en 2001. Sept années. Mais quelles sept bonnes années ? Non rien de rien, je ne regrette rien.

Pour vous situer, je décida donc en 1998 de me présenter aux élections de président de baptême qui avaient lieu à l’époque dans le courant du mois de mai, enfin après les congés de Pâques. Nous étions trois à se présenter, Clercks Jean-François, Poilux ou Florent Beckers et moi-même. Et c’est moi qui remporta l’accession au trône de président de baptême mais de justesse 3 voix pour moi, deux pour Clercks Jean-François. Poilux ayant abandonné la partie après la présentation de mon programme en tant que président. C’est con, merde, j’avais encore il y a peu retrouvé ce fameux programme sur mon disque dur. Vl’a que je le trouve plus. Enfin, paix et son âme à ce beau programme qui je m’en souviens n’a fait que renforcer ma réputation. Bourgeois véreux prend garde...

Et oui, j’avais une sale réputation dans le milieu de la guindaille et au sein du cercle du CEA. On m’appelait COUPABLE. Pourquoi me diriez vous ? Et bien j’avais pas vraiment de limite, j’avais une voix qui tuais, un look à faire peur. En tant que comitard, j’étais chargé de calmer les bleus récalcitrants (quid chaussette man - Arnaud Spirelet, président en 1996). Je leur criais un peu dessus, mais surtout je ne les lâchais pas d’une semelle (demandez à Axel Jacqmain dit « le Ax » président 1999).

Enfin, voilà élu président, fallait -t ' il que je forme mon équipe à cette nouvelle ère. Et je décida donc de faire un week-end comitard avant la rentrée, au lieu dit de Chevetogne. Cela nous a permis à tous de mieux nous connaître, de nous lier d’amitié et d’être en phase au moment d’attaquer la nouvelle bleusaille. Le comité était composé de  Virgine, Lore, Aude, Axel, Greg, sébastien dit le tuteur, Jean-François Clerks (vice président), Antoine, Xavier, Julien Coppens, Laurent Lambot. Ce week=end fut mémorable. Cantus, partie de foot, beuveries monumentales, bataille de bouffe, feux de joie, préparation  à l’esprit de baptême et préparation des objectifs du CEA pour cette nouvelle année de guindaille étaient les maîtres mots de ce séjour.

Et oui, nous avions pour objectifs de :

Continuer à renforcer la notoriété du cercle au sein de l’ACS (association des cercles du supérieur) et accéder à la division 1.

Partager certaines activités avec notre cercle voisin, le Cichec.

Fidéliser un max de poils et de plumes ainsi que les bleus à l’art de la fête et de la guindaille du CEA.

Cette bleusaille et le Baptême proprement dit (rire) avaient pour nom : A BLEU EARTH IN A NEW SPACE

Tout commença par la fameuse descente d’auditoire. Je rentrais maquillé façon guerrier du feu porté par mes comitards. Tout le comité avait d’ailleurs peint entièrement son visage

au couleur du CEA. Cela se passa et bien comme cela doit se passer. Faux cours présenté par Arnaud Spirelet et puis, moulin à vent, ramping, chant, bouffe, bruit, premier pleur .

En tout, on a pu récupérer une grosse vingtaine de bleus qu’on a tous invité à boire un verre de bienvenue dans notre chère et bonne vieille cave du CEA.

Cette cave qui à l’heure ou je vous parle est condamnée pour cause d’insalubrité - et oui c’est des choses qui arrivent - était somptueuse. Graphitée de tous les côtés, avec un scalp célèbre, des plaques de rues et des bacs de bières

En 1997, l’année de Laurent Lambot, on a calculé qu’on avait sur l’année ravitaillé cette cave avec +/- 350 casiers de JUP. Si on fait le compte  cela fait +/- 7 palettes toute fraîches.

Enfin au CEA depuis la présidence d’ARNAUD SPIRELET on a jamais fais les choses à moitié. Si ça vous fait chier, c’est le CEA.

C’est dans cette cave que les comités depuis 1996 se réunissaient. On y faisait les Cantus, l’accueil bleu, les pauses de midi arrosées, les délègues piscinées à la chop, le jugement. En fait c’était le repère. D’ailleurs rare étaient les non baptisés à y rentrer.

A côté du CB, il y avait le Cercle du CEA, plus propre au couleur du, de notre célébrissime sponsor RICARD. C’est dans cette endroit situé aussi rue Duc au 133 que se décidait les soirées CEA, le bal,  les vacances de SKI, les Ricard Trophy et le devenir du cercle dans son entièreté et de l’avenir de l’ALTERNANCE. Enfin aujourd’hui cet endroit est également condamné à accueillir les archives de la Haute Ecole.

Les secondes activités et bien à vrai dire, je sais qu’on à organiser l’accueil bleu,

Le verre de bien venue à tout les nouveaux de première, la descente en ville, le rallye chopes, les stands, les cantus (3), la descente à Louvain La neuve, le parrainage, le TP guindaille, le fil rouge, le roi des Bleus et le jugement qui cette année là dura 13 heures d’affilée, autrement dit presque ¾ d’heure par bleu = nous en avions 15 plus les préparations du baptême bien sûr (je pense n’avoir rien oublié).

Le jugement j’adorait, les bleus étaient mis dans le noir dans ce qu’on appelais à l’époque l’abri à poubelle. Petite pièce de  2 mètres sur 3 hauteur 1 mètre.  Spécialement pour le jugement on y mettait pendant 1 semaines auparavant des moules et les moules pourries, ça pue. C’est pour cela d’ailleurs qu’on a condamné cette cave, après 4 ans les murs commençaient à pourrir. Conclusions 1 bleu sur deux craquais psychologiquement c’était très dur 10 heures dans ce trou.

Les fait marquants pour moi furent… baaaaaah il y en de trop. Tout était parfait. J’avais une équipe magnifique, le feeling était extraordinaire, chacun tenait magnifiquement son rôle, jamais de brisbouille excepté avec certaines filles du comité de cercle. Les guindailles avec les autres cercles étaient mirobolantes. Quand le CEA passait et bien on le savait et c’était tout.

D’ailleurs toutes ces délègues, les activités de bleu en commun  avec le CICHEC, l’ISIB, l’ISTI, et surtout l’ambiance du CEA dans son entièreté nous a permis d’avoir un baptême immense quelques 250 entrées, des bleus reconnaissant, une St V. partagée avec et sur le char de L’ISTI. J’avais demandé d’ailleurs à JF (vice président) de doter le char d’une sono. Ce qui fut fait, Sono de 1000 watt, techno house à enrager les vieux schtroumfs de guindaille. Et oui il y en a, «  avant c’était mieux. ».

AH ce CHAR qu’elle folie, c’était ma meilleur St V. et pour beaucoup de mon comité aussi. Le thème était en rapport avec la mort de LUMBNA, fille noir qui dans l’avion porte de sortie Belgique avait été assassinée - disons le - par la technique du coussin. Le nom donné à cette St V. était : « L’étroit de l’homme dégradation universelle ».

Nous avions accroché à notre char un drapeau belge qui faisaient toute la longueur avec le slogan : « l’air qu’elle respirait nous coûtait trop cher ?

Les objectifs étaient atteint la notoriété du CEA c’était encore alourdie,  nous avions acquis une place en division 1 au sein de l’ACS, nous avions fidélisé les bleus, poils, plumes à l’art des fêtes au CEA et surtout nous avions créés des liens de frère de guindaille

Mais cette année fut aussi l’année de la naissance de ma fille, Vanie

L’année qui suivit mon accession au trône, je pris le poste de trésorier au sein de l’ACS. Je fus le premier du CEA à occuper une place au sein du comité ACS et je projeta le cercle du CEA à un avenir prometteur grâce à une place en D1.

Ce fut ensuite autour d’Axel d’être président, puis en 2000 à Patrick, puis à Philippe en 2001. Tous des présidents baptisés en mon nom et au nom des comités successifs du CEA.

Maintenant l’heure est au plus jeunes, je sais plus ce qu’il en est des règles, us et autres traditions du CEA de mon époque. Du haut de mes 27 ans, marié avec deux enfants, je ne peux qu’encore remercié et salué toutes les personnes avec qui j’ai passé des moments formidables et ivres d’insouciance. La nouvelle semence est là. A eux d’honorer le passé de ce cercle toujours tolérant et d’écrire de nouvelles pages de bleusailles, guindailles, délègues, dans le livre ouvert du CEA.

Rendez-vous les gars dans le célébrissime et honteux ordre de la Chaussette. A toutes les grandes gueules et futurs artisans de la fêtes et de la guindaille.

Coupable.

 

 

Je terminerai par ceci :

Dans le baptême en soi il n’y a jamais eu beaucoup de raison. Et s’il en existe une encore de nos jours c’est parce que l’on y gagne un esprit, un esprit auquel on veuille ou non en définitive adhéré même baptisé.

Cet esprit, c’est de se sentir comme lorsqu’on se trouve dans un avion au moment de son décollage entouré de tous ces gens vers la ou au moins une même destination.

Bleu, bleu , bleu, bleu, Stand, Stand Stand. Puis il sort l’arbalète, le Stand, et la pointe vers ce qui pourrait être sa première victime, le vieux Baldi (...) Puis le coup de poing, Stand qui tombe.

Le bleu pointe l’arbalète tire et rate la pomme, c’est le châtiment suprême,

 

La danse du feu

Bleu.

La Saint-Veraehgen, la St vé., la St Vé. La St Vé t’ai où ? ! ! Le char, les ballons, les Altos, la musique, la Salope. L’air qu’elle respirait nous coûtait trop cher. « L’étroit de l’homme, dégradation universelle ».

Bientôt savoir saisir l’âme soeur, l’âme  sensible de ce monde pour lequel nous existons.

Cette voix profonde et bruyante à souhaits par moment qui vous inonde dans un espace de lumière et de son qui vous en mène au plus profond de vos sensations primaires. C’est l’inconnu.

Vie d’un lendemain sans destin.

Ta caresse, se voie sur nos chemins.

En attente du malheur qui nous fera réfléchir,

Nous marchons et échangeons nos produits enchéris,

Pour que demain, nous puisions te redécouvrir

Et ressentir ce qui fera notre jour prochain.

Paroles : G. Garnir. (1890)

Semeurs vaillant du rêve.

Du travail, du plaisir.

C’est pour nous que se lève

La moisson d’avenir;

Ami de la science.

Léger, insouciant.

Et fou d’indépendance

Tel est l’étudiant!

Refrain

Frère, chante ton verre

Et chante la gaîté,

La femme qui t’est chère

Et la Fraternité.

A d’autre la sagesse,

Nous t’aimons. Vérité.

Mais la seule maîtresse.

Ah, c’est toi, liberté!

Aux rêve de notre âge,

Larges, ambitieux,

S’il était fait outrage

Gare à l’audacieux!

Si l’on osait prétendre

A mettre le holà.

Liberté, pour défendre

Tes droits, nous serions là!

Une aurore nouvelle

Grandit à l’horizon;

La Science immortelle

Eclaire la Raison.

Rome tremble et chancelle

Devant la Vérité;

Serrons-nous autour d’elle

Contre la papauté!

© Tournage du Film  « Baldipata » avec comme acteurs principaux Charles Aznavour, Annie Cordy Au Godé pour les familiers, transformé pour le film « Au syllabus ». Vous vous souvenez le Cercle du C.E.RI.A. à Anderlecht. Mémorable, j’y ai joué en tant que figurant...